Kingdom Hearts Memento
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 Hé là qui voila, Le Tonton rapplique! [Finie]

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Sarken Cekatres
Le Créateur d'Auras
Sarken Cekatres


Pseudo Heaven : Sarken Cekatres; Ansem 1er du nom; Rush Cykes; Angela 1ère du nom; Edge Vanhite
Messages : 56
Triomphe : 47
Date d'inscription : 25/06/2014
Age : 32

Feuille de personnage
Objectif de Triomphe: Définir sa propre Justice

Hé là qui voila, Le Tonton rapplique! [Finie] Empty
MessageSujet: Hé là qui voila, Le Tonton rapplique! [Finie]   Hé là qui voila, Le Tonton rapplique! [Finie] EmptyJeu 26 Juin - 15:14



Sarken Cekatres, 24 ans, Homme de la Lumière.
Le Créateur d'Auras

Les mains liées dans le dos.

Un être juste. Oui, c'est ainsi que je pourrai qualifier ma manière de penser. Je ne supporte pas l'injustice, surtout lorsque celle-ci n'a pas sa place dans une situation. Vous me direz que le but d'une injustice est de ne pas avoir de place justement, mais je parle ici de faits que l'ont aurait pu empêcher de nos propres mains. Ce pauvre garçon s'est noyé alors que de nombreux passants restaient là à la regarder crier à l'aide, au lieu de tenter de la sauver, ou tout simplement d'appeler les secours. Cette cigarette tombée dans la végétation qui engendre un feu, que ce cycliste a aperçu prendre une tournure dangereuse mais qu'il a simplement ignoré sur un coup de tête.

Je ne suis pas là non plus pour les punir, ni pour les critiquer. Peut-être que je penserai à de mauvaises choses vis à vis de ces inconscients, mais s'il fallait jouer les inquisiteurs avec ce genre d'êtres humain, il faudrait tenir à la laisse pratiquement toute la planète. À vrai dire, ces personnes agissent déjà comme si on les tenait par la main, voire même qu'on les ligotait des jambes aux bras, alors qu'en réalité ils sont déjà libre.

Je faisais partie de ces gens là, oui, ces ignorants qui aspirent à la liberté alors qu'ils n'ont qu'un pas à faire pour l'obtenir. Il peut-être plus ou moins difficile de s'en approcher dépendant de ce qui nous retiens prisonniers – un tyran qui opresse son peuple, un maitre et son esclave, le destin et ses humeurs, le temps et ses inconvénients, … – mais au final, il suffit parfois d'un petit quelque chose pour accomplir ce que l'on cherche à faire.

C'est à ce moment que j'essaie d'intervenir. Comme elle l'avait fait pour moi, je n'hésite pas à aider ces personnes qui n'osent pas faire le chemin seul.

Le regard figé.

Mais à quoi bon chercher la liberté si l'on ne change pas sa façon de voir les choses avant? Je touchais enfin ce rêve longtemps attendu mais je n'en profitais pas plus que les autres qui étaient dans la même situation que moi. En fait, c'est généralement maintenant que des individus comme moi à cette époque se rendent compte que ce n'était pas la liberté que l'on cherchait à obtenir, mais que ce n'était jamais notre mentalité qui nous empêchait de sortir de ce cercle inscrit au sol, qui à nos yeux semblait délimiter une aire qui nous était interdite.

J'ai longtemps cherché la signification de cette phrase, qui sur le moment me paru insignifiante, mais qui au fil des jours m'avait en fait rapproché du rêve qui s'était nouvellement formé. Oui, je ne désirais plus qu'une chose: vivre.

C'est à toi de décider duquel des nombreux chemins qui te font face lequel tu empruntera. Si une destinée existe quelque part, elle n'en reste pas moins incertaine. Si le monde fait bien des choses, tu peux les rendre meilleures encore. Si tu as précédement appris à marcher en dehors de ce dome qui te tenait prisonnier, il ne te reste plus maintenant qu'à ouvrir les yeux sur les nombreuses réalités qui s'offrent à toi.

Des rires et des pleurs, oui, des regrets, non!

Bref, tout ça pour dire que je suis quelqu'un de très réaliste, qui prend les choses de la vie parfois un peu trop au sérieux. Mais c'est ma façon de voir les choses. Moi, pour ne parler plus que de moi seul et personne d'autre, je vis la vie comme elle vient et je profite de chaque instant. Je n'hésite pas à me casser la figure au sol si c'est ce que j'ai vraiment envie de faire! Et si jamais ça apporte de mauvaises conséquences, bah je les assumerai. Le temps que je perdrai à pleurnicher sur les malheurs que jai causé dépasseraient de trop loin l'investissement fourni pour les réparer.

Mon enfance un peu difficile mêlée à un caractère un peu prétencieux et égocentrique apportèrent en mois une manie du combat. Oui, depuis tout jeune j'aime me bagarrer pour un oui ou un non, même si aujourd'hui j'essaie de faire ça dans les règles de l'art. J'aime me battre, que ça soit pour passer le temps, péter un coup d'énergie ou juste foutre une raclée à quelqu'un qui m'énerve. Ça fait toujours du bien de laisser aller ses émotions de manière violente de temps en temps, croyez moi. De cette mauvaise habitude est née une passion pour la forge, les armuries, autrement dit les armes de manière générale. Collectionneur peut-être, amateur d'armes oui. Beaucoup de mes créations ont souffert de mes petites aventures, mais je n'attends jamais bien longtemps pour en recréer une autre meilleure encore. Et le plus marrant dans cette histoire c'est qu'à force d'y mettre mon âme dans la création d'armes, j'ai appris à apprécier les autres belles choses de la vie qui m'entoure. Toutes ces petites choses que d'autres personnes ont créés pour qu'on puisse profiter de l'objet en question, etc.

"Ça, c'est ce qu'ils veulent te faire croire!"

On pourrait dire que c'est un de mes dictons, une petite blague qu'il m'arrive souvent de sortir quand j'en ai l'occasion. J'ai toujours été un peu parano sur les bords, et si avec le temps j'ai appris à me défaire de cette influence, il m'arrive aujourd'hui de le prendre en riant de manière exagérée, en imaginant parfois de grandes conspirations visant à menacer les mondes! Juste pour rire hein. Bien que... sait-on jamais ce qui peut arriver derrière notre dos ah ah!

On peut aussi dire que je suis un peu naïf sur les bords, niais? J'aime me laisser aller au cours des événements et voir où ça m'emmène sans trop poser de questions inutiles. Je fonce droit devant et s'il faut changer de cap en cours de route, on verra bien. Dans le même domaine je suis le genre de mec à toujours sympathiser avec toutes les personnes qu'il croise. Et ce même si c'est un ennemi que j'ai en face de moi, jaime discuter avec comme si de rien n'était, même si ça se fait pendant qu'on échange des coups à l'épée. "Aime tes ennemis, ça les rend fous!" comme disait le prêtre du village. Bien sur il m'arrive d'être en colère aussi, et quand ça arrive c'est pas très beau à voir parce que je finis toujours par me prendre au jeu à foutre des baffes à tout ce qui bouge. À l'inverse je suis aussi assez facilement ému par les belles et tristes choses que nous réservent la vie.

Ce qu'il faut retenir de ma mentalité est que je suis très émotif, j'exprime toujours ce que je pense et je n'hésite pas à donner mon avis sur un sujet de conversation, même si je prend rarement de décisions par moi-même. J'aime voir où me mènent celles des autres avant de venir avec les miennes. Intérieurement je regarde toujours la réalité en face et l'assume, l'accepte telle qu'elle est. C'est la personne que je suis, ce que Sarken Cekatres est!

Ah ah! Vous voulez savoir comment je suis en apparence maintenant? Ne pouvez-vous pas simplement vous fier aux nombreuses photos que tous mes fans ont faites sur moi? Ah! Je sais! N'en dites pas plus, je vous comprends tellement. J'avais oublié qu'un simple coup d’œil sur une de mes représentations – qui je me permet de préciser est une véritable œuvre d'art – est fatale pour votre santé tellement elle éblouirait vos pupilles. Laissez moi donc vous raconter l'histoire de ce héros que l'on attendait tous!

Sarken, c'est à dire moi, n'est autre qu'un jeune homme qui a dépassé la vingtaine. Garçon agile et svelte, se déplaçant toujours avec une certaine grâce imaginaire qui dégage une impression d'individu tout simplement génial. Oui, pas la peine d'en rajouter, je suis fabuleux! Mes cheveux mmm, on va dire qu'ils sont encore court, je les coiffe le plus souvent vers l’arrière, et les côtés, les répartissant en différentes touffes de mèches. J'en laisse toujours une me tomber plus à l'avant pour me donner un effet dark vous voyez? 'Fin, ne le dites à personne mais c'est surtout parce que c'est trop dur de la faire tenir avec le reste.

Pour en finir avec mes tiffes, rajoutons juste qu'ils sont d'un bleu FABULOUS! J'ai parlé de mes perles juste avant – oui je parle de mes yeux – et je peux donc préciser qu'ils sont bruns très clair, donnant parfois un petit côté verdâtre lorsqu'ils sont exposé à la lumière. Si vous les voyez bleus, c'est que je suis en train d'utiliser mes pouvoirs, principalement lorsque j'applique sur moi-même mes puissants enchantement. J'aime montrer aux autres la magie que je dégage! Surtout parce qu'en dehors de ces dits-enchantement je ne maîtrise pas grand chose en magie.

Le reste de mon visage est tout ce qu'il y a de plus classique, entre mon nez légèrement pointu, mes lèvres affichant du matin au soir un large sourire et mes oreilles prêtes à écouter tous vos malheurs... ou les conneries les plus hilarantes que peuvent se raconter les commères au marché, au choix. En dehors de ça, je n'ai pas grand chose à rajouter, mon corps est tout aussi banal, bien qu'un peu petit pour un guerrier de ma trempe. Je fais tout juste le mètre soixante-treize si j'évite de tricher. La plupart de mes habits tournent soit vers le bleu soit vers le beige, en général dans des tons assez clairs. Je porte majoritairement du tissu normal, alors que mes protections se retrouve en longs gants de cuirs pour mes mains, ou en plaques légères pour mes jambes. Notons juste la présence d'une bonne épaulière sur ma gauche qui ressemble presque à un petit bouclier en fait.

Bref, je pense en avoir dis assez sur mon reflet dans le miroir! Maintenant on passe au plat de consistance, à savoir mon histoire!

A que moi je m'y prend comme ça!
Sarky se bat principalement avec des armes tranchantes et avec de la magie de type runes et enchantements.

Un but en mène toujours à d'autres.
Depuis tout jeune je suis face à une question... Qu'est-ce que la justice? La Justice! Ce qu'elle représente, ce qu'elle signifie réellement. Est-il toujours bon d'être juste? La justice apporte-t-elle toujours le bonheur? Faut-il nécessairement être juste? Tant de questions à ce propos... et pourtant, je continue de croire en elle, en la Justice. Et s'il le faut, je trouverai ma propre justice, et j'en serai le représentant. Je n'imposerai pas mes croyances ou mes pensées, mais je ne compte pas laisser les autres non plus que je suis dans le tort quand c'est du subjectif. Je trouverai une justice qu correspondra au mieux au bien être des mondes, une Justice qui ne laissera pas tomber les autres.
Mon histoire, ma boucle...
Qu'est-ce qui est vrai? Qu'est-ce qui ne l'est pas? Ais-je le droit de croire que je suis en train de ne faire qu'un mauvais rêve alors que je sais très bien que ce n'est pas le cas? Peut-être que c'est un peu niais, et même appitoyant d'être face à quelqu'un qui pense ainsi, mais c'était ainsi que je vivais, étant jeune. Je ne vivais pas particulièrement dans une situation plus déplaisante que celle des autres, nous étions tous dans le même sac. Un petit village appauvri par la guerre face aux sans-coeur. C'était notre richesse ou notre sécurité, bien que par moment les soldats se faisaient tellement dominé que l'on perdait les deux à la fois. Ce village était plutôt bien protégé, mais dans le fond, il était déjà mort depuis le début des combats.

Nous ne vivions plus, nous ne faisions que répondre et agir selon les mécanismes que sont la survie. On se nourrissait comme on pouvait et on se reposait quand la fatigue reprenait le dessus. Les quelques gamins qui prenaient encore du plaisir à jouer entre eux redevenaient bien vite silencieux lorsqu'ils s'apercevaient que leur compagnon de jeu ne se présentait plus à leurs petites réunions. La raison? Personne n'osait le leur dire, mais le regard qui se lisait sur chacun des villageois l'expliquait très clairement: il était mort, ou devenu sans-coeur tout au plus. Ce genre de phénomène était devenu tellement courant qu'il n'était pas si rare que ça de se rendre compte que quelqu'un manquait à notre entourage de tous les jours mais que personne ne s'en rendait réellement compte. On était tous trop occupé à regarder dans la même direction: celle d'une liberté illusoire.

Déménager? S'exiler? On avait déjà essayé tout ça par le passé, mais on parle ici de sans-coeurs. Dans un monde qui n'est déjà pas très beau dans sa population, il n'était pas difficile pour ces créatures des ténèbres de nous poursuivre peu importe où on allait se cacher. Il était également impossible pour le royaume de protéger sous ses sujets: un citoyen de protégé revenait à deux de perdus ailleurs, pauvres comme riches... à la différence que ces derniers se paiaient des mercenaires en plus des gardes de ville. Ces bestioles noires pouvaient parfois apparaître en plein milieu du village et voler un cœur aussi vite qu'il était arrivé, avant de repartir sous les yeux ébahis des moins habités, sous les yeux en pleurs des proches.

Quant à moi, avec le temps aussi m'étais habitué à ce genre de scène devenue presque théatrale dans ce village, comme n'importe quel autre hameau des environs. Pour m'occuper et oublier cette vie si grise, je m'étais mis à suivre la même vocation que mon père: forgeron. Depuis l'âge où j'ai appris à comprendre ce que je pouvais voir, je m'étais passionné pour cet art. Les yeux plongés dans le brasier éternel qui brûlait du matin au soir, servant à la création d'armes qui allaient servir de notre gagne pain et surtout à notre protection, je pensais à ce que j'allais pouvoir faire de ma vie, jusqu'à ce qu'un jour sans réelle raison si ce n'est la curiosité d'un gosse et l'envie d'apprendre des choses de grands, j'ai demandé à mon père de m'initier.

Au début, je ne pouvais toucher à rien, bien entendu – même si je désobéissais souvent aux instructions de sécurité, jusqu'à ce qu'il me menace de ne plus rien m'apprendre – mais avec le temps et l'âge, plus précisément à mes seize ans, je commençais à manier le marteu et l'acier. Cette main d'oeuvre quasi gratuite en plus à mon père nous permi de gagner un peu plus d'argent, n'améliorant pas tellement notre hygiène de vie mais la rendant plus stable.

Afin de perfectionner mes bases, je passais le plus clair de mon temps à l'entretien d'équipement, m'entrainant lors de mes temps libre à la création de petites choses, un couteau de cuisine entre autre. C'était le début d'un long et péniple apprentissage... Enfin, vous allez trouver ça bête, mais tout aussi passionné que j'étais pour cette maîtrise, elle devenait d'elle-même une partie de ma vie, n'étant plus qu'à son tour un simple engrenage qui se répète d'une journée à l'autre.

Ce que je veux dire, c'est qu'au fil des jours, sans m'en rendre compte, j'avais perdus cette flamme qui endiablait mes yeux. Je maniait les outils sans réfléchir, sans inspiration. J'exécutais les commandes aussi simples qu'elles étaient et rien d'autre. Ma vie actuelle n'était plus si différente de celle que j'avais avant que je n'entame tout ceci... À quoi cela avait-il servi alors? Si dans le fond, mes yeux quittèrent ce qui me rendait rêveur pour se retourner vers ce que tous les autres recherchent...

Peut-être que c'était un syndrome dont on était tous malade, à toujours vouloir chercher des yeux une liberté que nous n'auront jamais. Le plus effrayant est que l'on attend dans le silence le plus serein, un peu comme l'attente de la venue d'un messie... Sauf que lorsque des guerriers venaient nous aider à nous défendre, même pour presque rien, on n'en ressentait pas tellement plus de joie.

Alors, je répète ma question: avais-je le droit de me dire que tout ceci n'était qu'un rêve? Peut-être que oui... mais uniquement si je prenais possession de ce rêve et que j'en faisais ce que je souhaitais. Ma vie continua alors ainsi jusqu'à mes 20 ans. Voire même plus? En fait, depuis quelques mois après mes 19 ans, j'ai l'impression que les journées se répètent de plus en plus. Pas comme lorsque j'étais plus jeune, ici cette sensation était beaucoup plus forte, plus... irréelle. Peut-être que je me faisais des idées?

C'est alors qu'elle arriva, cette jeune fille, aux allures étranges. Au vu de sa tenue, elle devait être une voyageuse. Peut-être une de ces héroïne en devenir qui souhaite se faire connaître en accomplissant des actes de justice? Il y avait de quoi faire dans le coin, entre les attaques incessantes des sans-cœurs et les enfants qui disparaissaient d'un jour à l'autre. Au passage, ne croyait pas que ces kidnapping étaient aussi courant que je le fais croire, mais ce qui les rend si surprenants c'est que personne ne semblait s'en soucier, et à vrai dire même moi je m'en moquais au final.

C'est au premier rayon de soleil qu'elle vint dans notre atelier, le lendemain de son arrivée. Elle voulait faire réparer son équipement et le renforcer pour les combats à venir. Fallait avouer qu'elle avait de belles armes la jolie dame, deux épées courtes, trois poignards discrets, et une lance courte. Rien que ça. C'est un peu par curiosité pour son incroyable panoplie que j'm'étais porté volontaire pour lui faire le taff sur place et pour lui poser toutes sorte de questions. Mais alors que je partageais avec elle mes propres aventures, puis elles les siennes, je m'aperçu rapidement de son sourire des plus élégant. Elle arborait cet étrange sourire, qui inspirait confiance mais tout autant une certaine mélancolie... Une tristesse qu'elle ne cherchait pas spécialement à cacher mais qu'elle ne mettait pas en avant, comme si elle était au courant de quelque chose dont nous n'étions pas. Peut-être un de ses secrets les plus noirs? Ou alors de la compassion pour notre situation avec les sans-cœurs? Cette fille était vraiment géniale, après avoir passé la journée avec elle, j'espérais déjà la revoir le lendemain pour qu'elle me raconte comment s'était déroulée ses combats. Constance... Un prénom qui n'est plus très courant mais qui est agréable à entendre, et à prononcer quand je désirais attirer ton attention. Si j'étais amoureux d'elle? Non, je ne crois pas... Disons que je la prenais pour une grande sœur que je n'avais pas eu.

Cette commission m'avait épuisé, peut-être que j'aurai du y réfléchir à deux fois avant d'accepter une telle commande, mais bon, elle nous payait pas mal et on allait pas refuser un tel paquet d'argent. Après une journée aussi productive, je m'étais couché crevé juste après le souper, pour ne me réveiller que demain vers trois quatre heures du matin, heure habituelle du lever pour moi qui bosse à la forge à mes heures perdues. Les flammes de la forge commençaient à peine à s'échapper des enfers que c'est à ce moment qu'une jeune dame rentra dans l'atelier. Elle devait être matinale la jolie fille pour se pointer à une heure pareille. Elle venait cette fois-ci pour se faire forger une épée capable de trancher l'acier! Peut-être que c'était trop demander, mais avec l'expérience j'avais développé mes propres talents qui rendaient ma forge unique, et cette particularité n'était autre que ma magie.

Cette fois-ci?

Je ne saurai dire pourquoi j'avais eu une telle pensée en acceptant sa commission, si ce n'est que cet étrange sourire agréable mais mélancolique m'était familier... Me mettant corps et âme à la création de cette arme - je n'avais pas eu l'occasion de fabriquer d'armes uniques depuis un moment, à part les épées génériques de l'armée - j'imaginais toutes sortes de monstres qui subirait le courroux d'une lame forgée de mes mains. Pendant les courtes pauses que je m'accordait, je discutais avec cette inconnue, histoire de passer le temps, même si mon père arrivait parfois derrière pour me foutre une raclée à l'arrière de la tête et me réveiller de mes rêves pour retourner surveiller l'équipement. Se rendant compte que le processus serait plus long, elle demandé à ce que l'arme soit terminée pour demain matin, et s'en alla.

Et une fois encore, le lendemain, une inconnue que je n'avais jamais vue débarqua dans l'atelier, pour demander une arme qui effectivement avait été forgée, mais je n'avais même plus remarqué sa présence. Quand est-ce que je l'avais créée cette épée? Elle me paya généreusement, avant de me demander de sortir dehors pour que la voie tester l'arme dans le vide. Elle me demanda d'enchanter l'arme, étant au courant des effets néfaste qu'avaient mes pouvoirs sur les armes sur le long terme, mais qu'elle avait besoin de cette arme pour vaincre une créature si puissante que sans améliorations, ça ne servirait à rien. Une fois la magie opérée, elle me regarda dans les yeux, de nouveau avec ce sourire qui à la longue en devenait presque effrayant... Jusqu'à ce qu'elle sorte cette unique phrase:

-"Hey, Sarken... Accepterais-tu de mourir pour moi?"

Elle s'était approchée doucement en parlant, me regardant dans les yeux d'un air à me glacer le sang. Le tout s'était passé assez rapidement, peut-être avait-elle utilisé un sort de lenteur sur moi? Tout ce que je sais, c'est qu'en récupérant tous mes sens, je sentais la lame que j'avais moi-même forgée se planter dans mon corps. Quelques secondes après, j'étais déjà plongé dans le noir...

Le lendemain, je me retrouvais dans mon lit, fatigué et exténué. Je devais avoir fais un cauchemar... Je me retrouvais dans un endroit vide, infesté de sans-cœurs... Et cette migraine horrible. Soudain, un souvenir étrange survint dans ma tête, me précipitant de poser ma main sur mon torse... pour ne rien y voir. Un rêve jusqu'au bout sans doute. Je n'avais pas l'habitude de me lever si tard et j'avais donc du temps à rattraper. Mon père m'avait dit qu'il m'avait retrouvé au sol, sans doute que je m'étais surmené la veille.

Et encore une fois, elle revint vers moi... Constance... Ce nom m'était venu tout seul... Bizarrement, j'avais plein de questions à lui poser, mais la seule chose qu'elle m'affirma était que je n'avais plus ma place en ces lieux. Un truc comme quoi j'étais peut-être l'un des seuls à pouvoir être sauvé et qu'elle pouvait au moins faire ça pour me remercier de ce que je lui avait fait. Un portail noir s'ouvrir sous mes yeux, similaire à ceux qu'utilisent les monstres mangeurs de cœurs. Elle ajouta aussi que je risquais de ne pas en sortir indemne, mais que c'était mieux ça que la vie qui m'attendrait si je restais ici. Je mis longtemps à comprendre ce qu'elle voulait dire par là, mais on reviendra dessus plus tard.

Ce qui est sur, c'est que quitter ce monde me fit un choc tel que j'avais du mal à comprendre ce qu'il se passait. Je venais d'être extirper d'un monde figé dans le temps, pour me retrouver dans un monde qui lui était encore sain et sauf des discordes d'Abnegatio. Je m'étais retrouvé en pleine bataille entre humains et sans-cœurs, du moins c'est ce je croyais voir, mais j'appris plus tard que c'étaient des Krawls, des espèces de bestioles qui elles ne dévorent pas les cœurs mais des planètes entières. Ouch. Je m'empressa de sortir mon épée, remarquant par ailleurs que c'était celle que j'avais forgée pour Constance, butant quelques une de ces affreusetés (Si si ça se dit ça se dit) sans réelle conviction. Je ne savais même pas ce que je fichais ici, ni même si j'étais pas à nouveau endormi... avant de tomber nez à nez avec leur chef. Cette dernière avait une forme plus humanoïde que les autres créatures et surtout beaucoup plus forte. J'étais figé sur place par sa prestance, et pensais voir mon heure venir en fermant les yeux, prêt à accepter la fin de ce rêve idiot... jusqu'à ce que je ressente la douleur la plus vive de l'extrême jamais ressentie de ma vie. Oui, je venais de me prendre un sale coup dans la figure ce qui m'envoya à l'autre coin de la scène contre un rocher à l'écart des krawls.

Pour ne pas m'éterniser, disons juste que ma vie venait d'être sauvée par... des Officiers de la PCN, une espèce de garde militaire de la galaxie qui sauve des gens, oué pourquoi pas. Oui, je devais avoir abusé de la poussière dans l'atelier pour faire un rêve pareil, avant de me prendre d'autres coup de la part d'une certaine Jeena, celle qui s'occupait de la télécommunication de l'équipage et des machines ultra sophistiquée dont je n'avais aucune idée de leur utilité. Et ben faut vraiment que je retrouve la drogue que j'ai sniffée ce jour là pour revoir ce genre d'illusion. Jusqu'à me prendre encore un dernier coup pour qu'on m'explique ce qu'il se passe, mais ces gens là n'avaient pas vraiment plus d'idées que moi sur ma situation.

Au final, on m'a raccompagné dans leur base à bord de leur vaisseau. J'eu du mal à accepter cette nouvelle réalité, mais petit à petit la curiosité prit le dessus et je me laissais vite emporté par ma soif de connaissance. Jeena qui semblait être l'experte du groupe n'avait pas trop la tête à s'occuper de moi malgré mon charme unique et me refila à leur scientifique, un dénommé Dave. Ce dernier m'apprit pas mal de chose, mais peu de temps après mon arrivée ici, le commandant de la base d'opérations, Grant, ordonna à l'équipe de Jeena et son équipier, Rallen, un mec habile mais un peu beaucoup débile sur les bords, d'inspecter une planète menacée par un super Krawl, un peu comme cette femme krawl qui m'a krawlé lorsque j'ai été ammené aux côtés de Rallen et Jeena.

Malheureusement, un étrange événement survint alors qu'on se dirigeait tous vers cette planète... Dur de dire ce qui s'est passé, si ce n'est qu'on s'est tous fait aspiré par un portail. La sensation ressentie à ce moment était semblable à ce que j'avais vécu de chez moi jusqu'à chez la PCN, mais ce n'était pas exactement pareil...

Il ne reste plus qu'à ouvrir les yeux pour savoir où on va se retrouver...

Tonton Sarky à la rescousse!
C'est l'histoire d'un Tonton, oui, vous ne rêvez pas! Tonton qui fait figuration dans une histoire, c'est l'heure de la révolution mes amis, la conquête du monde inter-stellaire approche! Abnegatio, ton heure approche!

Heurm, excusez moi. Je disais donc, aujourd'hui nous allons parler d'un Tonton. Peut-être pas Le Tonton que vous attendiez tous mais un Tonton quand même, qui tous les mérites du mondes de se faire appeler ainsi par la petiote qu'il a protégé ce jour là. C'est Tonton qu'elle m'appela, la fillette, vous auriez vu la pauvre, terrifiée, figée de peur sur place, s'accrochant à pour seul espoir cette petite peluche dont un bras venait de se faire arracher par ces créatures. Mais si, vous savez desquelles je parle. On en parle plus que d'elle dernièrement. Comment ça je suis en retard de deux trois ans? Bref, je parlais des sans-cœur, oui ces ignobles créatures qui attaquent tout être humain qui vit.

-"Monsieur? Les animaux... ils font peur... pourquoi vous regardez le ciel? Pourquoi vous faites rien?"

-"Alors vois-tu ma petite il y a une explication très rationnelle à tout ça!"

Avant d'enchaîner sur ma seconde partie de phrase, je pris la petite fille dans mes bras et... me mis à courir à toute vitesse dans la direction opposée à nos agresseurs.

-"Tu vois ma jolie, c'est une leçon à retenir du grand Tonton! Quand tu pars à la rescousse de quelqu'un, n'oublie jamais tes armes!"

Ce genre de surprise n'eut que pour effet de faire pleurer la gamine que je portais contre moi en évitant de trop la secouer dans ma course. D'ailleurs, je ne saurai dire pourquoi mais cette situation me semblait étrangement familière sur le moment, mais je n'avais pas vraiment le temps de me remémorer les épisodes précédents de ma vie très endiablée. De plus, nous enfuir sans réelle direction allait nous mener nulle part non plus et une fis arrivée à un bel emplacement, je déposa la petite sur un gros caillou. Je ne vous ais d'ailleurs pas dis où je me trouvais je pense, et ben j'avais entendu les cris effaré de cette fille alors que je me promenais aisément dans les alentours du village en montagne de la Terre des Dragons. C'est un monde que j'apprécie tout particulièrement pour sa culture très guerrière le tout dans une noblesse très respectable, même si je vais pas chercher à débattre sur les défauts du système social de ces tribus.

-"Reste là bien sagement et Tonton Sarky va s'occuper de ce gros centaure, tu vas voir il va en faire qu'une bouchée!"

La seconde raison pour laquelle j'ai décidé de m'arrêter ici est que je venais de taper du pied dans une vieille épée rouillée. Simple comme tout elle n'aurait pas fait le poids contre la lance meurtrière de mon ennemi mais je n'étais pas n'importe qui.

-"Rune Acier: Solidification!"

Suivant cette simple incantation, je passais ma main gauche le long de la lame de l'épée que je tenais actuellement de la droite. Malgré l'effet que peux laisser penser le nom utilisé, cette rune ne réparera pas l'arme, au contraire... Une fois la rune épuisée, elle risque même de tomber en morceau. Mais je vous détaillerai tout ça une autre fois, sachez juste que j'ai des pouvoirs très sympathiques mais comme tout ce qui est sympa dans ce monde, ça vient avec un prix derrière.

-"Tu vois gamine? Tonton Sarky il est génial! Il a maintenant une arme et il va t'aider à te sortir de là!"

Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour me débarrasser du centaure sans-cœur. Cette créature était une des plus féroce de la Terre des Dragons mais sans ses alliés de soutient, il ne valait pas grand chose. Elle était surtout maladroite et trop brutale justement. Sourire aux lèvres, je repris la fillette dans mes bras pour la reposer a sol et la laisser reprendre ses pas vers le village, la suivant de pas trop loin... Enfin, peut-être que j'aurai du rester à ses côtés en fait...

-"Au secours! Un homme habillé d'une étrange manière est en train de suivre ma fille discrètement par derrière!"

-"Et merde et galère et galère..."

J'aurai pu expliquer la situation, mais pour éviter tout soucis et interrogatoire, surtout dans une culture comme la leur, j'ai préféré m'encourir à toutes jambes. Ne réfléchissant pas trop, je convoqua vite fait un portail des ténèbres qui me ramena au vaisseau Gummy. Oui, j'ai appris à maîtriser les ténèbres, mais pas au même point que les sans-cœurs bien sur. Quant à ces portails, je ne les maîtrise pas encore assez bien pour me faire passer d'un monde à l'autre, mais ils restent utiles pour établir un lien entre une zone et moi-même. Bref, cette histoire n'était qu'un des innombrables récits que j'ai à vous partager mais ça serait désolant de tout vous faire découvrir d'un coup! Rendez-vous à une prochaine fois pour de nouvelles aventures du Tonton!


Dernière édition par Sarken Cekatres le Lun 4 Aoû - 20:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hé là qui voila, Le Tonton rapplique! [Finie]   Hé là qui voila, Le Tonton rapplique! [Finie] EmptyJeu 10 Juil - 17:27

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Hé là qui voila, Le Tonton rapplique! [Finie]
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