Hayden Alchimiste déchiré
Pseudo Heaven : Chris Messages : 59 Triomphe : 46 Date d'inscription : 24/09/2014 Age : 31
Feuille de personnage Objectif de Triomphe: Ramener son monde
| Sujet: Hayden, alchimiste déchiré Dim 28 Sep - 15:39 | |
| Style de combat Hayden se bat à l'aide de l'alchimie. Il possède constamment 5 fioles pleines sur lui et une vide pour faire certains mélanges, les 5 pleines sont remplis d'essence de feu (cette fiole possède des cristaux de nombreuses couleurs allant de rouge à bleuté et est reconnaissable à cela), d'air (cristaux blancs), de terre (cristaux vert émeraude), d'essence de vie (cristaux jaune) et d'eau (liquide bleu azurite). Les mélanges prennent ensuite différentes couleurs suivant leurs origines essentielles. Les défauts de l'alchimie, c'est que pour faire des mélanges complexes, cela nécessite plus de temps que les mélanges basiques, c'est pourquoi Hayden peut être très vite trompé par un homme agile et rapide, d'autant plus qu'il doit être précis dans les doses qu'il met pour ne pas provoquer d'erreur critique autant pour lui que pour celui en face. Généralement, il ne lance pas la fiole de mélange sur son ennemi sauf dans de rare cas, il déverse juste son contenu en s'orientant vers sa cible. Si le contenu de toute la fiole est récupéré (au moindre petit grain) avant un temps imparti ou renvoyer sur Hayden, les effets du mélange s'annulent et l'alchimiste est bon pour recommencer s'il le souhaite.
De ce fait, Hayden craint plus quelqu'un qui maitrise le vent ou quelqu'un qui peut aller à une certaine vitesse pour récupérer les grains, que quelqu'un qui est télépathe. L'objectif de votre personnage -Hayden souhaite se racheter une conscience. -Dans le meilleur des cas, souhaiterait faire revenir son monde. Histoire
Il y a un début à tout…
Cela fait maintenant 20 ans que Hayden est né. Né d'un père joaillier et d'une mère mécanicienne, il a vécu dans un monde où les ténèbres n'existaient pas ou plutôt n'étaient pas matérialisées par les sans-coeurs. A 9 ans, il commença à avoir des problèmes de santé notamment au niveau du coeur. Les choses empiraient de jour en jour pour lui, jusqu'à ses 14 ans où il allait sombrer définitivement, son père choisit de le soigner par la seule solution qui lui restait : l'alchimie. Une grande pratique familiale de ce côté-ci, un livre était même donné de génération en génération apprenant les bases jusqu'à un niveau intermédiaire. Hayden guérissait de jour en jour, plus le temps passait, plus il se remettait sur pieds, il jouait, il découvrait les joies de la vie qui lui manquait tant, il se refaisait des amis. En revanche ce n'était pas le cas de son père pour qui les choses étaient en train de mal tourné, ses derniers mots s'adressèrent à Hayden : « Il y a toujours un prix à l'alchimie. Méfie-t'en, Hayden. »
Le temps passa, Hayden avait maintenant 16 ans, il avait repris goût à la vie, ses amis étaient toujours présent pour lui. Jusqu'au jour de ses 17 ans où il plongea son regard sur un mystérieux livre, posé sur une étagère de sa chambre. Il paraissait ancien et la couverture portait des inscriptions en une langue totalement inconnu pour lui, il remarquait juste une étoile sur ce livre sur laquelle il y avait un logo sur chaque branche : Le feu, la terre, l'eau, la vie et l'air. Il fut tellement absorber par ce livre, qu'il en oublia ses amis, sa famille et tout ce qui l'entourait. Un alchimiste était en train de naître. Il fit ses essais très rapidement après avoir fini le livre, fit des erreurs mais également de réelles réussites. Après avoir provoqué un incendie dans une rue de son village, il arrêta l'alchimie et reprit contact avec ce qui lui restait d'amis. Jusqu'au jour où …
J-5 : Le retour d'un alchimiste
Ce jour-là, je me souviens qu'on avait le droit à un temps éclairci pour une fois, les fleurs me paraissaient belles pour une fois et les sorties entre amis m'avaient bien manqué je dois dire. J'avais comme l'impression de prendre de l'air frais enfin, j'étais resté enfermé pendant 2 semaines et je commençais à étouffer. Lorsqu'on sortit entre amis, on a profité pour aller dans une forêt qui était non loin de là où j'habitais. Je trouvais que cet endroit était le seul où l'on pouvait réellement entendre la nature. On s'arrêta à un panorama, on avait une vue imprenable sur la ville entière et j'ai demandé à un de mes amis qui se nommait Ray : « Dis-moi, tu crois qu'on va tous rester ensemble pendant longtemps encore ? J'espère que oui, avec tout ce qu'on a traversé, ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin... Mais j'aimerais que tu me promette quelque chose, ne te remets pas à l'alchimie. Les risques sont trop grands autant pour toi que pour nous. » A ce moment-là, j'ai baissé la tête et j'ai regardé ma ceinture d'alchimie qui était vide, accrochée à ma taille et j'ai marmonné : « Je le promets. » J'ai relevé la tête et lui ai fait un sourire. La journée ne fut que de discussions en tout genre, de rire et d'amusement et on était bien tous ensemble du moins, c'est ce qu'on croyait …
En rentrant chez moi, il n'y avait personne, c'était étrangement calme étant donné que ma mère était sensée être présente à l'heure qu'il était. J'ai tenté de la joindre mais personne n'a répondu. Depuis chez moi, j'ai vu de l'agitation dehors, les gens couraient, criaient comme s'ils avaient vu un monstre. Et à vrai dire, c'était pas loin...
Je suis sorti de chez moi et j'ai vu ces choses noires sortir du sol, croisées entre des sauterelles et des souris ou peu importe à quoi ils ressemblaient, tout ce que je voyais c'était des gens disparaître, littéralement, leur coeur s'envolait et disparaissait à leur tour dans une sorte de brume noir. Je suis rentré chez moi en courant en essayant de trouver quel mélange d'alchimie pourrait servir à nous sauver de cette situation. Bien que j'ai mis quelques minutes à faire tous les mélanges nécessaires, je les ai renvoyé d'où ils venaient en ouvrant une sorte de vortex et lorsque je me suis retourné, ces monstres avaient tous disparus, il ne restait plus que les habitants de la ville qui étaient en train de me regarder d'un air énervé ou méfiant du moins. Et à ce moment-là, je me suis dit « Effectivement, papa … Il y a un prix à payer avec l'alchimie... ». Si seulement je l'avais compris plus tôt, les gens ont commencé à m'entourer, non pas pour me remercier ni même acclamer mon acte, ils venaient pour m'exclure ou même pire, s'en prendre à moi. C'est Ray qui est arrivé peu de temps après qui a réussi à me sortir de là, en nous séparant. Une fois à l'écart mon meilleur ami m'a dit : « Les gens ont peur de toi … Ils pensent maintenant que tu es la cause de la venue des Griffeurs par un mélange d'alchimie raté que tu aurais pu faire... Évidemment, ça aurait été trop simple … Mais je ne suis pas fautif de ce qui se passe, ai-je rétorqué, inquiet de ce qui allait m'arriver, au contraire, je nous ai sauvé ! Je sais... Mais tu m'avais fait une promesse, Heyden … Et tu ne l'as pas tenu. Si on reste avec toi, tu nous mettras tous en danger. Les choses vont empirer pour toi mais je sais que tu pourras t'en sortir. » Sur ces derniers mots, il est parti sans rien dire me laissant tout seul dans la ruelle où il m'avait amené pour qu'on puisse parler tranquillement.
J-4 : L'heure tourne, Hayden …
Je n'avais pas dormi de la nuit, mes yeux commençaient à peser sur mon visage, je cherchais un mélange depuis la veille au soir pour remonter le temps afin d'éviter mon erreur qui risquait de me couter cher au sein de ma propre communauté. Je n'osais même plus sortir la tête par la fenêtre tellement je craignais le regard des gens ou la discorde que je pourrais provoquer. Pourquoi les gens étaient incapable de reconnaître les choses ? Pourquoi me regardaient-ils si différemment maintenant ? Si je n'avais pas été là, nous aurions tous péris. J'ai tenté de nombreux mélanges, certains avaient de mauvais effets, d'autres ne fonctionnaient pas parfois même j'en découvrais mais je n'ai pas eu la solution du temps. A ce moment-là, je me suis dit que c'était peine perdue et j'ai préféré aller me reposer, ma nuit avait été longue, trop longue à mon goût...
Lorsque je me suis réveillé, il y avait le feu chez moi, tous mes livres, mes travaux étaient en train de brûler et les rideaux de la maison étaient en train de prendre feu eux aussi. D'un seul bond, je suis sorti de mon lit et j'ai récupéré ma ceinture d'alchimie et je suis sorti de chez moi rapidement. Bien que mon livre ancestral d'alchimie était dans ce feu, j'étais rassuré d'être encore en vie. Quoique je fasse, tous mes travaux venaient de tomber à l'eau ou partaient en fumée du moins. J'ai marché toute la soirée dans cette ville, les gens me regardaient passer comme si j'étais un monstre, ils avaient peur de moi, me craignaient... Le temps passa et ma fatigue devenait de plus en plus insupportable, mon estomac ne demandait qu'à manger, les choses étaient en train de mal tourné pour moi. Je me suis assis dans une ruelle et j'ai regardé le ciel et en peu de temps, j'ai fermé les yeux, je me suis laissé emporter par ma propre fatigue en me disant que c'était sûrement fini pour moi...
J-3 : Laisse-toi aller, tout ira bien...
Lorsque je me suis réveillé, ce qui m'entourait n'était plus une ruelle mais une pièce sombre, j'étais attaché par des chaines au mur, tout ce qu'il y avait comme lumière était la lueur du jour qui provenait d'une fenêtre au dessus de moi. Celui qui m'avait changé d'endroit m'avait suspendu à l'aide de quatre chaines, mon poids commencé à tirer sur mes bras attachés par des chaines au plafond et mes jambes attachées au mur derrière moi commençaient à me tordre le dos. J'avais mal partout et en baissant la tête, je remarquai que ma ceinture n'était plus sur moi. Immédiatement, j'ai pensé que les choses ne pouvaient pas plus mal tournées pour moi mais je crois que je me suis trompé …
J'entendis la voix d'un homme qui était sombre au départ et qui s'est éclairci après un bruit de porte. J'ai regardé en direction de cette voix en plissant les yeux comme si j'essayai de voir qui était la personne qui se cachait derrière cette voix. Je ne vis rien mais lui, il m'adressa la parole : « Qui es-tu ? » Je fis un sourire jusqu'aux oreilles et je chuchotai d'une voix calme : « Ce ne serait pas plutôt à moi de poser la question ? Je rappelle que c'est vous qui m'avait enlevé de la ruelle... » J'entendis des bruits de pas, l'homme était en train de tourner en rond en m'observant. Un bruit de verre se fit entendre : « Tu sais on ne veut pas te faire de mal, on veut juste des réponses à nos questions … Désolé, j'aurais pu vous croire si j'avais contact avec le sol … Ce n'est qu'une assurance. Alors, qui es-tu ? Mon nom est Hayden, Hayden Drake... Quel est le tien ? Que fais-tu avec ces fioles ? » Ma ceinture d'alchimie fut lancer à mes pieds, les fioles faisant le bruit de verre qui frottaient contre le sol. Je la regardai puis j'ai relevé la tête vers l'homme qui se tenait devant moi : « J'ai répondu à ta question … Mais c'est donnant donnant. QUI es-tu ? Très bien, je reviendrais dans quelques heures peut-être que la douleur te fera parler... » J'ai soupiré et j'ai fermé les yeux en baissant la tête, tentant de résister tant bien que mal à la douleur que je ressentais dans les bras.
Les heures passèrent et la nuit était tombé, la pièce était encore plus sombre, je voyais encore moins ce qu'il y avait dans la pièce. J'étais fatigué mais la douleur m'empêchait de fermer les yeux. Tous ce que j'espérais c'est qu'enfin je sois détaché de ces chaines … Soudain j'entendis des bruits de coup de feu et des bruits de lame, dehors, dans la rue, des gens qui pleuraient, des gens qui criaient et qui avaient peur et ils semblaient attaquer des choses. Dans mon cas, j'entendis une voix inconnue qui vint me dire : « Hayden … Hayden … Réveille-toi … Qui est-là ?, ai-je répliqué. Celui qui te sauvera … Tout ce que tu as à faire, c'est de te laisser faire … Pourquoi ferais-je ça ?, lui ai-je demandé. Tu semble vouloir rester ici. » L'homme posa sa main sur moi, au niveau du coeur et une aura noire-violette m'entoura, je sentais une puissance m'envahir, je me sentais sans limite. L'homme disparut, sans même prévenir et me laissa accrocher. Après quelques minutes, j'ai fini par détruire les chaines, je ne sais pas par quel moyen mais j'étais libre, enfin... En sortant j'ai vu la ville totalement détruite mais peu m'importait ce qui s'était passé en réalité, je voulais juste trouver un lieu pour dormir...
J-2 : Ce monde, il est connecté lui aussi...
Ce jour-là était on ne peut plus banal. Je ne me posais toujours pas la question de qu'est-ce qu'il s'était passé dans ma ville, malgré que tout avait été ravagé. J'avais l'impression d'avoir dormi 100 ans tellement les choses avaient changé. Les seules pensées que j'avais étaient des pensées de colère envers mon peuple, eux qui m'ont rejeté... Et pour la première fois depuis quelques jours, j'ai regardé mon reflet dans un morceau de miroir. J'avais changé, mes yeux étaient devenus rouge. La journée passa rapidement, j'étais seul dans les rues désertes de ma ville, comme si il n'en restait plus rien. Ray était au bout d'une de ces rues, il me vit et disparut dans une autre rue. Je suis allé lui parlé : « Qu'est-ce que tu fais ici Ray ? Je peux te retourner la question, Hayden. Est-ce que tu sais ce qu'il se passe ? Non. Et à vrai dire, je n'en ai rien à faire. » Il m'attrapa par la gorge et me colla contre le mur : « Ose répéter ça... Trop de monde a péri lors de l'attaque d'hier mais toi, t'étais où ? Là où les gens me voulaient ; Pas là. » Il me relâcha et jeta un coup d'oeil autour de lui : « Voilà, où nous en sommes … Les ténèbres sont en train de vider ce qu'il reste d'énergie à notre planète. Si les ténèbres achèvent leur travail, notre planète finira par mourir. » J'ai préféré ne rien dire à propos de ce qu'il s'était passé la veille au soir, car je venais de comprendre que je mettais laisser avoir par les ténèbres. Il partit de son côté la tête basse quant à moi je suis retourné à l'endroit où j'avais dormi la nuit d'avant...
J-1 : Termine le travail, Hayden...
Au réveil, je me sentais encore plus puissant que jamais, ma rage n'avait fait que grandir au fil des heures et je développai une véritable haine envers mes semblables. Je me suis relevé et dans un élan d'espoir, je suis allé voir à mon ancienne habitation s'il restait ne serait-ce qu'un morceau de mes travaux. Quand je suis arrivé, ma maison n'était qu'un tas de poussière, mes travaux n'étaient que de vulgaire feuilles noires illisibles. J'ai poussé des poutres à l'aide de cette force que l'on nommait « ténèbres » pour essayer de déblayer et de m'assurer qu'il ne restait plus rien de tout ce que j'avais produit. Je fus étonné de ce qu'il restait : Le livre d'alchimie. Il était encore intact, il n'avait pas une trace de brulure. Je le ramassai et le pris avec moi, en me disant qu'il me servirait.
Les heures passaient et je découvrais encore les pouvoirs qui m'avaient été donné. J'étais capable d'invoquer ces créatures à volonté ou de les renvoyer et même leur donner des ordres. Pour faire bouger les choses, j'ai fait apparaître ces créatures dans ma ville et les ai dispatché un peu partout afin que les habitants sortent pour se défendre ou sortent de peur, c'était un peu comme un jeu pour moi. Et effectivement, je ne m'étais pas trompé, ceux qui avaient encore survécu sont sortis pour défendre leur ville de ces choses au péril de leur vie et plus le temps passait, plus ma haine grandissait envers ces gens, j'avais l'impression d'avoir été traité de la même façon que les Griffeurs. J'ai fait un sourire et j'ai rappelé les Griffeurs, une idée m'avait traversé l'esprit ; C'était à moi d'achever ce qui avait été commencé...
Jour-J : Tout ira bien, Hayden, tout ira bien …
Ce jour-là, je me suis réveillé avec un grand sourire. Les choses ne pouvaient pas mieux aller pour moi ; j'avais la puissance, la liberté de faire ce que je voulais et personne ne pouvait m'en empêcher. J'ai regardé le ciel bleu et j'ai murmuré : « Profitez de ce beau temps, c'est le dernier que vous verrez. » Tout était en place, les Griffeurs ne demandaient plus qu'à sortir de leur tanière et moi, j'avais suffisamment de puissance pour détruire ce monde. Je suis resté assis deux bonnes heures à regarder le ciel avec un sourire aux lèvres, je me sentais soulagé, différent mais aussi sans limite. Je me suis relevé et je suis allé à la place de ma ville, là où tout le monde venait discuter avant les attaque, les amoureux se retrouvaient ici et nous, avec ma bande, on jouait ici. J'avais un peu eu une nostalgie en voyant cette place mais honnêtement, elle fut de courte durée...
Je me suis soulevé dans les airs, l'aura noire m'entourait et en redescendant, le sol s'est recouvert d'un tapis noir, des boules jaunes se voyaient un peu partout comme s'il y avait un nid. Des centaines de Griffeurs et d'autres choses qui y ressemblaient sont sortis de ce gouffre, sortant par centaines, en quelques minutes, une armée de monstre en était sortie. Était-ce ça les réelles ténèbres ? Tant de puissance entre ces mains et nous n'en avions jamais fait la découverte ?
Quoique je pouvais en penser, l'armée des ténèbres étaient en train d'avancer, détruisant tout ce qui se trouvait sur leur passage, récupérant les cœurs des derniers survivants. Sur le chemin j'ai croisé Ray et face à lui je fis arrêter l'armée, je me rapprochai de lui et il me dit : « Hayden, reprends tes esprits ! Ils sont très clairs mes esprits. Alors, laisse-moi te dire quelque chose avant que vous ne vous chargiez de moi : Bon anniversaire, Hayden... » D'un seul coup, j'avais l'impression d'avoir repris le contrôle de moi-même, que je n'aurais jamais du faire ça, j'avais l'impression qu'avec ces quelques mots, il m'avait réveillé. Je fus bloquer par ses paroles mais les ténèbres avancèrent et il me dit ces derniers mots avant que je le perde de vue : « Ne t'inquiète pas. Tout ira bien, Hayden, tout ira bien... » Après ces mots, j'ai disparu dans une porte de ténèbres, laissant pour mort mon monde...
Test-Rp Où étais-je ? Je n'en avais pas la moindre idée. Au vue de ce que je voyais, j'étais perdu dans les ténèbres, mes actes me torturaient, les ténèbres m'avaient aveuglé et j'en payais le prix. J'avais froid, j'avais tellement froid. Je me sentais si perdu dans cet endroit où il n'y avait rien. J'ai pris ma ceinture d'alchimie et ait regardé autour de moi, essayant de trouver une sortie à cette misère mais rien ne semblait pouvoir m'aider. Immédiatement, je fis un feu au sol grâce à l'alchimie, histoire de me réchauffer pendant que je réfléchissais. Ces quelques mots tournaient en boucle dans ma tête :
*Tu es le Cavalier de ton propre monde, Hayden. Tu es un monstre.*
Et ces pensées m'accablaient comme si je n'avais pas assez pris conscience de mes actes. Ma punition était déjà suffisamment grande. Quoiqu'il en soit, si je ne trouvais pas une solution rapidement, je risquais d'être enfermé dans ce monde à jamais. J'ai tenté d'ouvrir une porte des ténèbres en levant la main mais rien ne se produisit :
« Pas de ténèbres … Peut-être … que j'ai réussi à sortir la tête de l'eau. »
Je me suis recroquevillé sur moi en regardant la flamme, elle avait l'air si pure, si lumineuse. J'ai mis ma tête entre mes bras visualisant de nouveau tout ce qu'il s'était passé, sans en manquer une seconde comme si la mort était à ma porte. En relevant la tête, j'ai fixé quelques secondes la flamme et une idée vint me traverser l'esprit :
« La lumière ! Elle est là, la solution ! »
Immédiatement, je me suis mis à chercher dans mon livre d'alchimie pour faire un mélange donnant la lumière, je me disais qu'avec un peu de chance je créerais une brèche dans les ténèbres qui m'aurait permis de m'échapper :
« Le temps … Les ténèbres … Ah ! Voilà ! La lumière ! »
Ce mélange n'allait pas être facile au vue des étapes par lesquelles j'allais devoir passer. Dans les ténèbres, je n'avais plus la notion du temps, je me sentais coupé du monde et étrangement même si j'étais redevenu un être de lumière, je ne subissais aucune attaque. Pourquoi ? Si je savais moi-même … Le feu s'éteignit, ma visibilité était extrêmement réduite et ça me mit une pression de plus ; si je ne terminai pas rapidement ma fiole, je risquais bien d'y rester. Tout était possible et les doses pour mon mélange devait être extrêmement précis, sans visibilité, les choses devenaient compliquées pour moi. Sans le savoir vraiment, j'espérais que les doses était parfaites et que j'allais enfin pouvoir sortir d'ici :
« Bon … J'espère que ça va pas me faire une explosion... »
J'ai balancé le contenu de la fiole devant moi et après quelques secondes une brèche de lumière se forma. Où j'allais ? Peu importait. Qu'est-ce qui pouvait être pire ? Plus grand chose à vrai dire. | |
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