Les plumes du ciel

De la neige jusqu'au cou, voilà ce qui manquait dans la vie de Nosaka. De la neige à ne plus savoir quoi en faire. De la neige et des gens, téléporté comme lui, combo ultime pour conclure une fin de journée épouvantable. Des gens, de la neige et un gardien qui tenait un discours incompréhensible, ou presque. En plus aux moindres faux pas il pouvait finir en renard haché menu. Perdre une journée entière dans le cœur d'un enfant alors qu'il pourrait partir à la recherche du sien... Un cœur d'enfant le jour de Noël, ou la veille, c'est du pareil au même. Une fête complétement désuète pour le renard. Saloperie de Noël. Le Kitsune se coucha entre les jambes du garde pour se protéger du vent et profita de ses maigres connaissance magique pour se réchauffer le pelage et le son sac où s'étaient réfugié Yako et Zenko. Nosaka coucha sa tête sur ses pattes et se remémora se que Noël pouvait bien avoir d'agréable...

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~Quarante-cinq ans auparavant~

-Nosaka! Nosaka! Viens ici maintenant!
-Oui Nonara... Tout-de-suite...

Le renardeau courrait de ses petites papattes à travers le temple, montait les longs escalier par de pattes par pair de patte, sa taille ne suffisait pas à les monter autrement, et une fois en haut rejoignait Kitsune Nonara dans la salle du haut, celle où il recevait d'habitude ses leçons. Le renardeau s'assit à côté d'elle et lui demanda d'observer dehors.

-Tu vois jeune Kitsune, ce que tu peux apercevoir dehors c'est que l'on appelle de la neige.
-Les truc blancs qui ressemble à des plumes?
-Oui, c'est des plumes du ciel.
-Est que je peux aller jouer dedans?
-Tu sais que tu n'as pas le droit de sortir du temple.
-Juste une fois. S'il-te-plait Nonara.
-À Noël si tu es sage.

Nosaka savait ce que Noël, enfin il ne savait pas la signification de la fête mais de ce que voulait dire période, les moines, bien qu'il ne les voyait pas souvent, commençaient à s'agiter dans tout les sens du temple. Ils décoraient, réparaient, fredonnaient des aires joyeux, on voyaient des paquets de cadeaux défilé et une euphorie générale s'installait dans le bâtiment religieux. Nosaka ne comprenait pas grand choses en générale de se qui se passait, sauf d'une chose, la dinde de Noël. Sacrifice fait par les moines envers Inari et c'est les Kitsune qui en profitait. Il en bavait rien que de penser à cette dinde qui faisait presque la même taille que le renardeau et à chaque fois il s'en faisait exploser la panse tellement que c'était un régal. Le jeune Kitsune n'avait plus qu'à attendre quelque semaine avant de manger et de jouer dans les plumes du ciel.
Les minutes passèrent, les jours laissaient place aux semaines et nous voici déjà le vingt décembre. Le renardeau ne tenait plus en place, les plumes du ciel ne cessaient de tomber recouvrant tout le paysage d'une couverture blanche. Il allait bientôt pouvoir jouer à l'extérieur avec les plumes.
C'était la veille de Noël et Nosaka se goinfra de dinde comme chaque année. Elle était délicieuse, comme chaque année et il était recouvert de graisse et de sauce. Sa tête d'habitude majestueusement orange et blanche était devenue uniformément brun, au contraire de Nonara qui était encore entièrement propre. Nosaka, les moustaches encore remplis de petit morceau de viande, accourus vers la renarde.

-Dit, Dit, je peux jouer avec les plumes maintenant?
Nonara acquiesça de la tête et rajouta
-Que dans la cour intérieur

Nosaka ne laissait même pas l'autre Kitsune finir sa phrase qu'il sprinta dans la cour intérieur. Bondissant dans la neige comme un dauphin dans l'océan. Le renardeau ne comprenait pas la consistance de la neige, elle semblait si compact et en même si minuscule, des millions de plumes du ciel qui agrippait à son poil avant de repartir dans les cieux quand il se secoua. Il passa des heures à courir, sauter, gouter des flocons qui tombait sous le regard attentionné de Nonara. Puis venait la meilleurs partit de la soirée, celui de rentrer, épuisé le renardeau décida de se coucher devant le feu de la salle principale pour faire disparaître les dernières plumes. Il s'endormit en sentant une main humaines lui gratter le pelage...

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...Comme si quelqu'un venait de se coucher sur le renard pour se réchauffer grâce à son pelage