Skarn
Messages : 38 Triomphe : 35 Date d'inscription : 16/02/2015
| Sujet: Skarn, et plein de mystères. Mar 17 Fév - 2:04 | |
| Style de combat Skarn n'a rien d'un "combattant" à proprement parler. Naturellement, comme tout jeune homme ayant grandit dans une grande cité, il a connu son lot de bagarres de rue, et sait se défendre, tantôt par la force, tantôt par la ruse si la situation le demande, mais il ne possède pas à proprement parler de "technique" de combat. Il improvise, en utilisant son corps, ou ce qui lui tombe sous la main, pour frapper là où ça fait mal. Hormis quelques accès de rage par le passé, au cours desquels il devînt une véritable machine de guerre, il ne possède pas réellement de talent particulier pour se battre, si ce n'est une grande agilité aidée de prodigieux réflexes, lui assurant des qualités d'esquive hors normes. L'objectif de votre personnage Rentrer chez lui pour revoir Cynthia. Histoire La vie de Skarn n'a rien d'extravagante, et son passé est sensiblement du même acabit que celui de tous les clampins de sa contrée. Né dans une grande cité, il n'a jamais connu le labeur des champs, et l'horreur de la guerre n'est jamais parvenue jusqu'à lui. Vivant de petits travaux de ça et là, il n'a jamais eu de grande ambition. Avoir à manger dans son assiette au moins une fois par jour, et un toit sur la tête; ses besoins, envies, et motivations, s'arrêtaient à cela. Comme c'est souvent le cas lorsque l'on reste sa vie durant dans la ville qui nous à vu naître, Skarn, malgré sa personnalité quelque peu spéciale, s'était fait quelques amis d'enfance, qui, encore à l'âge adulte, n'étaient jamais loin. Des amis, oui; parce que des amis, c’est toujours utile. Utiliser le bon contact au bon moment, peut s’avérer très efficace, et débloquer bien des situations. Des amis donc, il en avait quelques uns, et quelques unes, ne faisant dans ce domaine aucune différence entre les genres. Mais ce qui est vivant évolue, c'est une loi immuable propre à toute existence, et les choses n'allaient plus pouvoir rester aussi simples qu'elles l'étaient. Alors qu'il ne s'était jamais éloigné longtemps de sa cité natale, des affaires pressantes conduisirent notre homme à quitter les siens pour un temps. Guère d'adieux, seuls quelques au-revoirs; il devait bientôt revenir, et n’avait, à cet instant, aucune idée de ce qu'il allait découvrir en lui.
Alors que les jours fusaient, et que Skarn s'adonnait à ses devoirs quotidiens, son moral s'assombrit, sans qu'il sache vraiment pourquoi. Quelle qu'en soit la raison, il perdait petit à petit de son entrain, de sa vigueur, et même son sommeil ne semblait plus laver sa fatigue. Bien qu'éloigné des siens, il n'était pas seul, s'étant fait des amis dans son nouvel environnement. Toutefois, n'étant pas de nature à se confier, il ne toucha mot à personne de ce malaise et donna, comme à son habitude, le change à la perfection; personne ne se rendit compte de rien. Le temps filait, rapprochant notre personnage de son retour parmi les siens, mais les journées lui paraissaient cependant de plus en plus longues, et bien qu'il ne sache exactement expliquer pourquoi, il commençait à sentir poindre en lui une impatience réelle, ce qui était pour ce type une toute nouvelle expérience.
Quand vînt le jour qui le vît de retour chez lui, c'est un Skarn "délavé" qui franchit le seuil de sa demeure. Pâle (si tant est qu'il lui fût possible d'être plus pâle qu'à son habitude), cerné, la mine morose, la personne qui se tenait là, ne semblait guère plus qu'une piètre copie de celle qui partit jadis. Il le savait, il le sentait, mais ne le comprenait pas. Que se passait-il en lui, qui influe à ce point sur son esprit et son corps, son être et son paraître ?
La réponse ne tarderait pas à venir, lorsque, ayant appris son retour, commencèrent à défiler chez lui tous les amis qu’il n'avait plus vu depuis si longtemps. Ainsi passèrent Spéculos, Pierre, Dub, mais aussi Nina, Maï, Titia et bien d’autres encore. Skarn fit de son mieux pour ne rien laisser paraître de ce mal énigmatique qui le rongeait, mais il n'aurait pu dire si son numéro avait fonctionné ou non. Puis vînt Cynthia, heureuse de revoir son ami de toujours. Elle avait un peu tardé à venir l'accueillir, persuadée que lui laisser un peu de temps pour reprendre ses marques ne pourrait que lui faire du bien. Elle lui aurait d'ailleurs laissé plus de temps, si elle avait pu contenir la hâte qui, presque malgré elle, avait guidé ses pas jusqu'à la petite maison de son vieil ami. Elle lui apportait ses salutations; il en reçut un choc.
En effet, l'arrivée de Cynthia avait déclenché quelque chose en lui. Il ne savait pas quoi, et encore moins pourquoi, mais il en vit les effets, aussi aisément que l'on aurait pu voir la lumière d'un phare au beau milieu d'une belle nuit d'été. A la seconde où il la vit, la fatigue qui avait pesé sur ses épaules durant les dernières semaines s'envola, et c'est avec un entrain et une énergie qu'il n'avait pas connu depuis longtemps qu'il se lança dans de futiles conversations avec la demoiselle, comme s'ils s'étaient simplement quittés la veille. Mais ce qui le choqua pour de bon, fut de se surprendre à sourire, voire même à rire, de bon cœur, sans raison, sans que ce soit quelque chose de voulu; il souriait le plus naturellement du monde, et prenait un réel plaisir à ce moment de complicité, qui fut, à cet instant, comme une bouffée d'oxygène insufflée à une victime de strangulation ! Les semaines passèrent, et Skarn avait récupéré pour de bon toutes ses forces, mais un nouveau départ devait être effectué. Il serait cette fois-ci parti pour une durée moins conséquente, et n’avait aucune raison de ne pas suivre son devoir… pourtant, il ressentait vraiment en lui une forte envie de ne pas partir. Sans raison aucune, la simple idée de s’éloigner quelques jours l’attristait, le rendait morose. État qui devînt permanent durant son exil, pendant lequel il ne cessait de penser à rentrer chez lui au plus vite… rentrer chez lui ? Non. Il pensait en fait à rentrer là où se trouvait Cynthia. Parmi toutes ces choses en lui qu’il ne comprenait pas dernièrement, une chose était par contre très claire: sa place était auprès de son amie. Il devait être, et rester à ses côtés… il devait, ou voulait… oui, pas un devoir, mais une envie absolue. Depuis leur rencontre fortuite, des années auparavant, ces deux comparses avaient certes toujours été unis comme les doigts de la main, mais pourquoi diable se tenir éloigné d’elle et ne pas la voir pendant quelques temps lui était si atroce ? Pourquoi elle, et aucun autre ami, aucune autre non plus… juste elle ?
Peu importe le nombre de fois où il s’interrogea, il rejeta systématiquement, sans hésitation, la seule réponse logique qui venait à lui. Il la rejetait, la déniait, car elle l’accusait… de trahison. En effet, avoir des sentiments autres que de l’amitié, comme de l’amour, ou quelque chose y ressemblant, pour une vieille amie, ne pouvait à ses yeux, qu’être perçu comme une trahison de leur amitié. Une mise en péril d’une relation pourtant si pérenne, qui conduirait sans nul doute à la remise en cause de cette dernière. Non, de toute manière, il n’était pas le genre de personne à s’amouracher de la sorte. Ce n’était pas cela, il en était certain, et ravi.
Mais alors, quoi ?
De retour chez lui, Skarn fit de son mieux pendant quelques temps pour éviter la demoiselle. Pas qu’il n’ait eu une irrépressible envie de la voir, et de passer du temps avec, mais plutôt qu’il jugeait plus prudent de mettre les choses au clair dans sa tête, afin de pouvoir la regarder dans les yeux. Une fois sûr de lui, notre indécis en puissance reprit son petit train train, et sa relation avec Cynthia. Toutefois, au contact de celle-ci, notre homme vit rapidement son “assurance” réduite en miettes, que le vent eut tôt fait de disperser. En sa présence, son cœur battait la chamade, en son absence, il ne pensait à presque rien d’autre qu’au prochain instant où il la verrait. Tous les jours, il réfléchissait à des moyens de la surprendre, de lui faire plaisir; oui, plus que tout, il voulait la voir sourire, et, si cela était possible, il voulait participer à son bonheur. Il se rendit donc à l’évidence: il s’était épris de sa vieille amie. Parmi toutes les femmes d’une cité aussi grande que la sienne, il avait fallut que son cœur s’emballe pour la seule qui jamais ne poserait sur lui un regard autre que celui d’une bonne amie. En effet, Cynthia, il ne le savait que trop bien, n’avait pas “d’exigences” particulières vis-à-vis des hommes qui pouvaient lui plaire, mais elle avait par contre certaines choses qui la repoussaient plus que tout. Femme élancée et sportive, elle possédait pour elle une musculature assez développée, mais pas au point de nuire à sa féminité. Plus musclée que le commun des hommes, il lui était inconcevable de se montrer au bras d’un homme à la musculature moins développée que la sienne. Qui plus est, elle avait déjà maintes fois fait allusion au côté “repoussant” des iris rouges de Skarn. Représentant l’alliance de tout ce qui pouvait physiquement repousser la demoiselle, il se savait vaincu avant même d’avoir débuté, mais décida, contre toute attente, de se battre contre cette fatalité. Son idée, originale ou non, fut de devenir quelqu’un de “brillant”. Il voulait l’épater, l’éblouir. Elle était une personne naturellement généreuse, sociable, très intelligente, et aimée de tous, alors, faute d’avoir pour lui son physique, il voulait devenir un homme meilleur qui ferait battre le cœur de la Belle, lui ferait regarder l’homme au delà de la Bête.. Il ne voulait pas le feindre, il ne voulait plus avoir à paraître, il désirait être quelqu’un qu’elle pourrait aimer pour ce qu’il était réellement, et non pour ce qu’il montrait être. C’est ainsi que jour après jour, sans jamais rien laisser transpirer de ses sentiments pour elle, il fit un travail sur lui même. Il revit sa manière d’être, s’ouvrit à de nouvelles manières de voir certaines choses, chercha à mieux comprendre autrui. Avec le temps, il fit beaucoup de progrès, mais une chose lui demeurait impossible: l’empathie. Comprendre, oui, ressentir, non. Il ne cessait pas pour autant ses efforts, ce qui, le temps aidant, fit réellement de lui une personne nouvelle. Toujours capable de passer devant la plus triste des scènes sans même verser une larme, il était cependant devenu jovial, et avait acquis dans sa ville, une réelle réputation d’homme de bien, toujours enclin à aider son prochain. Le changement était tel, qu’il en avait même oublié l’origine de ses efforts. Non pas qu’il ait oublié son Aphrodite (comment aurait-il pu), mais ce qu’il faisait, n’avait plus pour unique but de briller aux yeux de celle-ci. Parallèlement à tout ceci, alors qu’il taisait ses sentiments à sa dulcinée, et à quiconque d’ailleurs, il ne cessait de parler d’elle à tout bout de champ, et certains commencèrent à lui poser des questions… auxquelles il répondit toujours par la négation, puis qu’il fit taire en feintant d’être épris d’une autre. Les choses durèrent ainsi pendant un bon moment, puis Skarn décida de se confesser, sans grand espoir, mais par honnêteté, puis aussi et surtout, parce qu’il avait pris sa décision: elle était son soleil, et il voulait être au plus près d’elle. Et si à vouloir trop s’en approcher, il devait se brûler les ailes, alors qu’il en soit ainsi, mais au moins, il aurait profité de chaque instant du voyage !
C’est fort de cette détermination que Skarn déambulait dans la grand rue principale, qui traversait la cité, et le menait en direction de la demeure de Cynthia, lorsqu’une douleur violente derrière la tête le terrassa. Lorsque survînt son douloureux réveil, il n’aurait pu dire combien de temps il était resté inconscient. Se relevant tant bien que mal, il se rendit compte qu’il ne se trouvait plus dans la grand rue, ni même dans sa cité, mais en plein milieux d’une jungle verdoyante. Qui diable pouvait l’avoir transporté ici, et dans quel but ? Le seul endroit de sa contrée où il ait eu vent d’une végétation si dense, était la forêt de la Passe de Moytura, mais un bref examen de ladite végétation lui confirma fort vite qu’il se trouvait dans une zone bien plus tropicale. Totalement désemparé, il se mit en marche, tirant tout droit à travers la brousse, sans jamais fléchir sa course, espérant que cette jungle ne soit pas trop étendue. Son souhait fût exaucé, et il se retrouva rapidement en bout de forêt, perché sur une haute corniche, surplombant un village côtier aux allures de lieu touristique. Une fois sur place, il découvrit avec joie que les gens du coin parlaient le même langage que lui, mais pour tout le reste, tous les noms de lieux que l’on pouvait lui sortir n’avait pour lui aucun sens. Où qu’il soit, c’était vraiment très très loin de chez lui… et de Cynthia.
Continuant toutefois de glaner des informations auprès de chaque personne qu’il parvenait à interpeller (et qui ne fuyait pas à la vue de ses yeux), Skarn finit par apprendre d’un vieillard à la silhouette machiavélique, que s’il était perdu, l’oracle de Dodone saurait à coup sûr lui indiquer sa route. Une oracle… et puis quoi encore ? Skarn n’avait jamais cru à quelque magie ou superstition que ce soit. Il avait déjà rencontré de ces charlatans qui se faisaient passer pour prophètes, magiciens et autres inepties, mais toujours avait-il su voir clair dans leur petit numéro. Il ne pensait réellement pas que la femme qu’on lui conseillait d’aller voir puisse avoir quelque don de divination, mais il se résolut à aller la trouver, partant du principe que si les gens lui attribuaient d’un commun accord le rôle d'oracle, c’est qu’elle devait avoir assez de savoir et de sagesse pour les duper. Une telle personne saurait donc peut-être lui indiquer par où repartir pour retourner auprès des siens.
Quelques heures de marche en suivant le plan dessiné par le vieux débris le menèrent à l’entrée d’une caverne qui était, lui avait dit son interlocuteur, l’antre de la fameuse. L’entrée en était gardée par deux colosses, tout autant chargés de veiller à la sécurité de la bonne femme, que de collecter les “présents” nécessaires pour voir cette dernière. Le prix à payer pour profiter de la sagesse de l’Oracle variait d’un individu à l’autre, lui avait-on expliqué, mais ne possédant rien de grande valeur, il dû se résoudre à se défaire de tout ce qu’il avait sur lui. Exit le perfecto, adieu les baskets, et même le vieux t-shirt prêt à tomber en lambeaux. Petit geste de la part des deux portiers, Skarn fut autorisé à conserver son jean.
Test-Rp Après quelques minutes de marche dans un étroit goulot, Skarn déboucha sur une salle aux dimensions respectables et à la voûte haut placée, au centre de laquelle était assise en tailleur une silhouette encapuchonnée et recroquevillée sur elle-même. Une odeur familière flottait autour de notre homme, sans qu’il sache ce qu’elle lui rappelait. D’une certaine manière, cette fragrance l’apaisait , chose dont il avait bien besoin, vu l’étrangeté de ses dernières heures. Lorsque la silhouette leva vers lui son visage, Skarn ne put retenir un hoquet de surprise, en apercevant dans l’ombre les contours du visage de Cynthia… Pas seulement son visage; il reconnaissait désormais cette odeur si familière ! Une vielle légende disait que chaque personne avait un sosie quelque part dans le monde; il ne faisait pour lui aucun doute que la personne qui se trouvait devant lui devait être le double de sa bien-aimée.
Même traits, même senteur, et même voix; la ressemblance s’arrêtait cependant ici. Son interlocutrice n’avait pour elle ni les mouvements fluides, ni les gracieuses expressions que pouvait arborer le visage de Cynthia. De même, malgré la similarité frappante au niveau de la voix, ses intonations lorsqu’elle prit la parole n’étaient en rien semblable à celles de la jeune fille que chérissait notre homme. L’hôtesse fut la première à parler, en l’invitant à prendre place:
“Installe-toi Skarn. Pas besoin de manière ici, laisse donc ces simagrées dehors. Peut-être devrais-tu également songer à te défaire de quelques un de tes préjugés… enfin, je pense qu’ils partiront d’eux-mêmes d’ici peu.”
Bien que quelque peu décontenancé, Skarn fit de son mieux pour ne rien laisser paraître de sa surprise.
“Vous avez l’air bien renseignée. C’est parfait, je suis justement en quête d’informations. Voyez-vous, je suis arrivé dans ce coin je ne sais comment, je ne sais pourquoi, et par-dessus tout, je ne sais pas comment en repartir. Ou devrais-je dire, par où aller. Naturellement, vous n’avez pas besoin que je vous dise d’où je viens, puisque vous semblez si bien informée…”
Il parlait de manière posée, polie, mais laissait volontairement transpirer au travers de sa voix la suspicion qui l’habitait. Alors que l’oracle allait prendre la parole, il s’en saisit, avec une intonation qui, sans être menaçante, avertissait qu’il ne valait mieux pas tenter de se payer sa pomme.
“Trêve de futilités, veuillez aller droit au but. Je veux retourner en Magnamund, alors dites moi où nous nous trouvons, et indiquez moi le chemin. Je ne suis pas un de vos pécore du cru, vous n’avez pas à faire à un de vos client habituels. Pas la peine de me dire la bonne aventure, je n’aspire pas à trouver l’amour, et j’ai assez d’argent pour vivre. Indiquez moi juste la direction de Magnamund, et je m’en irai comme je suis venu… en un peu plus dévêtu.”
Tout juste quelques minutes qu’il était là, et il en avait déjà par dessus la tête. La femme qui lui faisait face n'avait pour le moment pu sortir qu'une unique tirade depuis le début de l’entrevue, mais c’était déjà assez pour lui. Il ne désirait pas s’attarder plus longtemps dans cet obscure caverne, et il espérait que le message était bien passé.
“Ah, au fait. Bien joué le coup du déguisement. On aurait pu y croire. Vraiment très ressemblant. Vous ne faites pas les choses à moitié dans le coin !
_Ce que tu as devant toi, n’est que ce que tu veux voir. Profite de cette opportunité, et grave cet instant dans tes souvenirs, car la lutte qui fait rage en toi est loin d’être terminée, et il n’est pas venu le temps où tu reverras ces traits. Ce qu’il manque de toi se trouve quelque part derrière la porte, mais le chemin vers ton but, prendra le pas sur sa destination. Car tu n’as pas encore de couleur, ses yeux ne te voient pas, mais quel que sera ton choix, les siens regarderont ailleurs. Libre à toi de t’y trouver !
_Oui, oui, oui !! Bla, bla, bla. Tout ça c’est passionnant, mais ce n’est pas ce que j’ai demandé. Je veux rentrer chez moi, dites moi si vous connaissez le chemin que je dois emprunter ou non !
_Commence donc par sortir d’ici, jeune loup, puisses-tu suivre la lumière jusqu’à la place qui te conviendra. Suis ta lumière, mais n’oublie pas que les ténèbres ne t’abandonneront pas.”
Las de ces circonvolutions, Skarn se mit en route sans plus attendre, hâtant son pas en direction de la sortie. Arpentant l’étroit passage menant vers celle-ci, Skarn songeait à récupérer son vieux perfecto. En effet, puisque cette visite ne lui avait été d’aucune utilité, il n’avait pas de raison de s’acquitter de son tribut. Mais voila, avec deux armoires à glace en guise de gardiens, comment s’y prendre ? Perdu dans ses réflexions, il marcha, marcha, marcha, pour arriver finalement, non pas à la sortie comme prévu, mais dans une sorte de gigantesque salle dont il avait le sentiment qu’elle était circulaire, mais dont les contours s’enfonçaient dans d’impénétrables ténèbres, lui interdisant d’en apprécier réellement les dimensions. Sa première idée fut d’avoir fait une erreur de chemin à un quelconque embranchement qu’il n’aurait pas perçu durant ses réflexions, mais, faisant volte-face, il s'aperçut que le chemin par lequel il était arrivé avait disparu. Il se retrouvait donc au milieu de cette étrange pièce...
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