~ Lutka ~ L'automate voyageur

Lutka a été créée  à la base de la même façon que la majorité de ses semblables ; c’est-à-dire sans la moindre émotion. Former à la base pour une seule chose, la mécanique, son premier voyage dans un autre monde l’a déréglée et elle éprouve maintenant de la curiosité, spécialement envers les espèces mortelles, comme les humains ou les plantes. Elle ne ressent ni la douleur, ni la peur ou alors un semblant de douleur, quelque chose d’extrêmement désagréable. Après un de temps passé à l’extérieur de chez elle, elle arrive un peu mieux à faire la différence entre un ami ou un ennemi, mais il est déconseillé de se battre avec elle, car comme les rares fois où Lutka a combattu, c’était aux côtés d’automates tout comme elle, il y a donc de forte chances qu’elle blesse ses alliés en combattant. Elle n’a bien sûre ni faim, ni soif mais qu’elle éprouve l’équivalent d’une sensation de plaisir quand elle « avale » de l’huile. Elle ne ressent pas un besoin de sommeil mais elle doit être remontée tous les dix ans environ, pour éviter une baisse de ses capacités.

Lutka est un automate de petite taille, très habile de ses mains. C’est un des rares automates à posséder des cheveux, petit luxe de sa catégorie de modèle. La Guerre a eu un impact sur son apparence physique, puisqu’une explosion lui a retiré la peau artificielle qui lui recouvrait le bras gauche ainsi que la partie droite de son visage. Bien que totalement inutile esthétiquement, ses vêtements ont été fabriqués dans le but la protéger des éléments hostiles naturels, tel que le vent ou la pluie. Lutka ne parle pas, mais elle s’exprime à l’aide de grincements ou de geste, tout à fait compréhensible pour ses semblables, par ailleurs elle n’a pas de langue. Les seules automates sachant plus ou moins parler la langue humaine sont ceux qui dirigent son monde. Pour les cinq sens, elle ne possède pas le goût, ou alors un équivalent très éloigné de reconnaissance interne, être un automate lui offre l’avantage de pouvoir « zoomer » avec ses yeux, son ouïe n’est particulièrement élevée et son odorat inexistant, bien qu’elle possède un nez.