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 Je n'existe pas - Terminée

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Fantoche
L'Idée aux deux Roses
Fantoche


Pseudo Heaven : Gromnax - Xelcesté - Yrredry - Neo - Ambre/Pluie
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Feuille de personnage
Objectif de Triomphe: Preuve d'Existence

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MessageSujet: Je n'existe pas - Terminée   Je n'existe pas - Terminée EmptyMer 30 Juil - 17:53




Fantoche ♚ Aucun âge - Asexué - Idée ayant prit forme humaine - Neutre
L'Idée aux deux Roses

Dans ce monde, tout est dualité. La lumière et les ténèbres, éléments fondateurs de votre univers, s'opposent, se complètent, se mélangent sans cesse pour apporter une infinité de nuances. Il en est de même pour l'esprit des hommes, je crois : Ici, la logique et la rigueur, fondements du raisonnement mathématique, s'opposent et complètent parfaitement la folie et l'imaginaire, qui permettent à l'esprit de l'Homme de s'élever au dessus de ce que le monde lui apporte. L'un ne peut exister sans l'autre, et si c'est au cœur de la logique que peut naître l'imaginaire, c'est également au cœur de la folie qu'apparaît la plus belle des rigueurs.

Ces roses qui m'accompagnent partout et qui sont devenues malgré moi ma marque de fabrique peuvent servir à symboliser ces ingrédients de la Pensée humaine :

La rose bleue, par exemple, symboliserait l'idéal à atteindre, l'attente d'un rêve hors de portée. Elle est pour moi la schématisation de mon souhait le plus cher – avoir le droit d'exister – mais  également le symbole de mes moyens pour y parvenir. L'optimisme et la curiosité, que j'ai promis de porter comme mes valeurs, ne sont-ils pas le meilleur moyen de connaître si bien ce monde qu'on puisse prétendre en faire parti ?

Cependant, cette rose signifie bien plus que cela, pour moi. En effet, même si elle me dévoile et me fait miroiter ce que je désire le plus, elle prend cependant un malin plaisir à me cacher plus de choses encore. Qui suis-je réellement ? Finirais-je par exister pleinement, ou par retourner de l'imaginaire d'où je viens ? Suis-je ici pour une raison quelconque, ou bien cette réalité à laquelle je goûte n'est-elle que le fruit du hasard ? Cette rose bleue représente ainsi également tous les mystères auquel je suis confronté et auxquels je ne peux apporter de réponse.

Enfin, cette rose signifie une dernière chose à mes yeux. Malgré le fait que je ne souffre ni de la faim, ni du froid, j'ai le profond sentiment qu'il manque quelque chose à ma vie. Quelque chose d'important, comme si la moitié de mon essence m'avait été arrachée. C'est un sentiment assez étrange à décrire, et assez étrange à imaginer, certes, et pourtant il est là. Cette peine perdue, cette chose inconnue pour laquelle on se ronge les ongles sans savoir pourquoi, que l'on aimerait voir, entendre, effleurer du doigt : Voilà quelle est la dernière chose que cette rose symbolise à mes yeux.

Mais comme je vous l'ai déjà dit tout à l'heure, toute chose a son complémentaire, et il est temps pour moi de vous parler de cette autre rose.

Cette rose, au noir plus profond que les ténèbres, représente pour moi la douleur qu'a représenté mon arrivée dans ce monde – et par conséquent, le fait que j'ai été si brusquement arraché de mon univers propre. C'est également la crainte de, par le fait d'être étranger à ce monde, finir par en être purement et simplement rejeté. Cette peur qui me hante à chaque instant, me tord ce que les autres appellent un cœur, est accentuée par ce qui pourrait, je pense, me précipiter à nouveau dans mon monde illusoire – ou pire, dans le néant. Qu'est-ce qui pourrait me précipiter dans le néant, me direz-vous ? Je n'en sais rien : C'est bien ça qui m'effraie.

D'un autre côté, la rose noire me ramène sans cesse à la réalité et me rappelle qui je suis, ce que je peux faire et ce que je risque. Chaque fois que je la regarde, je me souviens de mes limites et de mes capacités : Cette rose a le don de faire cesser toute euphorie de ma part, et même si son côté « rabat-joie » est assez désagréable, elle me permet de ne pas prendre trop de risques inutilement. Ainsi, plus que la douleur et la peur, cette rose représente aussi un certain retour à cette réalité qui m'effraie autant qu'elle me fascine.

Mais ça n'est pas tout. À l'opposé de la rose bleue, qui représente quelque chose qui me manque et que j'apprécierai, cette rose noire comme la nuit représente ce dont j'ai le plus peur, chez les autres comme chez moi-même. Cette peur, c'est la peur qu'on me fasse du mal, que je me fasse du mal...
Ainsi, quand je rencontre quelqu'un, mes deux roses entrent en compétition. Alors que la rose bleue me pousse à en savoir plus sur cette personne, l'autre rose, la noire, me conseille de m'en éloigner et de m'en méfier.

Au final, si la rose bleue finit par gagner, elle permet d'affirmer ou d'infirmer les conseils que me donnent l'autre. N'est-ce pas le parfait exemple de complémentarité ?

D'ailleurs, cela me porte à croire que finalement, je n'ai pas à craindre les ténèbres : si la lumière est à la rose bleue ce que les ténèbres sont à la rose noire, alors c'est au cœur de la lumière que doivent naître les ténèbres, et au fin fond desdites ténèbres doit toujours subsister un peu de lumière. Cette pensée réchauffe mon cœur, et ainsi, c'est sans crainte que je plongerai dans les ombres.

Il semblerait que dans cet univers, contrairement au mien, chaque être possède une apparence constante, et même qu'elle serait le premier élément qu'utiliserait l'Autre pour nous identifier. Si tel est le cas, permettez-moi de me décrire physiquement.

Tout d'abord, il convient de dire que je suis un être humain mesurant quelque un mètre soixante de haut, chaussures comprises. Je suis svelte – pour ne pas dire maigrichon(ne), et assez fragile physiquement. Là, je suppose que vous vous demandez tous quel est mon genre et pourquoi je n'en parle pas. La raison est simple, je n'en possède pas vraiment ! Je suis un être asexué et androgyne, par conséquent je n'ai pas grand chose à dire sur ce point... Désolé, mesdemoiselles ou messieurs.

Pour reprendre là où j'en étais, je suis donc extrêmement fin – pour ne pas dire que je suis une brindille. J'ai également un aspect assez enfantin à cause de mon absence de genre. En effet, pas de genre, donc pas de larges épaules, pas de larges hanches, pas de poitrine, pas de voix grave ! Tout ceci fait en sorte que l'Autre me croit très jeune, trop jeune parfois. Je ne m'en plains pas, étant donné qu'il serait difficile de me donner un âge. J'écoute, amusé, les chiffres donnés par l'Autre qui reste persuadé que je suis né de la dernière pluie.

Bien sûr, je ne me promène pas les fesses à l'air dans un univers qui n'est même pas le mien. Généralement, je porte un uniforme bleu sombre, proche du corps, qui me couvre jusqu'à la base des mains. Cet uniforme, que je glisse par le cou, est décoré de quelques boutons métalliques noirs factices. Le textile qui le compose est doux, très mou et très souple. C'est un vêtement assez chaud et isolant qui me protège bien du vent.

Je porte également un pantalon noir, qui descend jusqu'à mes chevilles. Ce vêtement est fait de la même matière que le haut de l'uniforme. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je n'ai vu cette matière nul part ailleurs, dans cet univers...

Mes cheveux, noir de jais, sont assez longs et me tombent jusqu'au bas du torse – ou de la poitrine, je ne sais pas quel est le terme qui correspond. Ils sont très lisses et très légers, et volent facilement au vent... Ce qui peut parfois être un problème.

Bref.

Pour parler de mon visage, encore une fois, il est assez enfantin. Deux yeux bleus tirant vers un gris brumeux, un nez fin assez féminin, un menton rond. Rien de spécial à signaler...

… Sauf peut-être le fait que parfois, je clignote. Je m'efface une demi-seconde de la réalité, pour y réapparaître. La preuve que je ne suis pas à ma place...

Il arrive parfois, lorsque je tousse ou éternue, que je libère des pétales de roses bleues et noires. Il faut croire que ces deux fleurs, que je porte arrrochées aux manches, font réellement partie de moi...

Style de combat
Fantoche se bat à l'aide de deux épées courtes affichant une rose stylisée à la jointure entre la lame et le manche : l'arme que Fantoche tient dans sa main gauche est noire, l'autre est bleue. Fantoche préfère enchaîner les attaques rapides et les téléportations à courte portée, n'étant pas très solide au combat. Il a une certaine maîtrise des pétales de roses colorés en bleu et noir, mais c'est pas très utile pour combattre...

L'objectif de votre personnage
Preuve d'existence : Fantoche souhaite faire pleinement partie de ce monde : Ainsi, il veut en apprendre plus sur celui-ci et veut savoir comment exister.
Histoire
Difficile pour moi de vous décrire mon histoire, vu qu'à la base, toute la mienne n'est que mensonge, pas vrai ?
Bah, essayons quand-même.

Je n'ai pas d'histoire. Enfin, pour être plus précis, je n'ai pas d'histoire qui vaille quelque chose dans votre univers... Jusqu'à récemment.
Au départ, j'étais, et il n'y avait que moi. J'étais seul, j'étais heureux. Ma propre existence était la seule chose qui comptait – puisqu'elle était la seule chose vérifiée. Même si je n'avais pas de forme fixe comme celle que j'ai aujourd'hui et que je vous ai décrite un peu avant, même si je n'avais pas les capacités que j'ai aujourd'hui, je vivais dans le bonheur. Il n'y avait aucun doute qui puisse me faire peur, étant donné que tout ce qui était, c'était moi. C'est extrêmement égoïste, pas vrai ? Je m'en excuse.

De toutes manières, ça n'avait pas duré longtemps. De nombreuses personnes, bonnes ou mauvaises, sont apparues dans mon petit coin d'univers. Souvent, elles finissaient par faner et par disparaître d'elles-même. Il n'y a que moi qui restait. Mais dés fois, elles persistaient, et nous engagions la conversation.

C'est à ce moment là que j'ai appris la définition de peur. La peur d'être jugé pour ce que nous étions. La peur de faire des bêtises, de vexer l'autre quand on l'appréciait. La peur de se faire blesser, aussi. Et peu à peu, ce nouveau sentiment en a engendré une infinité d'autres : La haine, la colère, par exemple, ont commencé à envahir mon cœur.

La fleur noire naquit alors.

Puis, finalement, une toute autre humeur s'était emparée de mon cœur.

Je ne sais toujours pas, aujourd'hui, décrire ce sentiment. Tout ce que je sais, c'est qu'il m'envahissait d'une chaleur douce, qui prenait possession de chacun de mes muscles. Je sentais mes joues me brûler, alors que mon... cœur battait excessivement vite et fort. C'était une sorte d'euphorie parfaite qui se baladait dans mes veines.

Puis, d'un coup, plus rien.

Et là, de nouvelles émotions sont nées au creux de mon cœur. La tristesse, sorte de peur glaciale, me perçait le cœur. L'inquiétude, plus perverse encore, s'attaquait à mes os. La déprime suivit : Tout, après ce que j'avais pu ressentir, me semblait fade. Je m'accrochais au souvenir de ce sentiment, et cela m'arrachait malgré-moi un sourire rêveur : J'appelai cette émotion mélancolie.

La fleur bleue naquit alors.

Puis, un jour, tout cela a disparu.

Tout ce que je connaissais s'était envolé. Je m'étais réveillé en sursaut, en criant, au milieu d'une rue déserte.

Ce monde imaginaire, dans lequel j'étais né, s'était éteint. J'étais seul, avec ces deux roses que je serrais contre moi, de peur de disparaître, moi aussi.

Test-Rp
C'était à partir de ce moment précis que je m'étais senti... Différent.
Je ne savais pas ce qu'il se passait. J'avais découvert énormément d'émotions, ces derniers temps, mais cette fois-ci, c'était différent. Ça ne venait pas de mon cœur.
En fait... Ça venait d'un peu partout. Une sensation étrange, désagréable. Une sorte de fourmillement dans chacun de mes muscles. Le souffle... J'avais envie de vomir. J'inspirai à grand coup et senti mes poumons se remplir d'air... Se remplir d'air... Pour la première fois, je crois...
Je n'arrivai pas à écarter mes paupières, encore légèrement collées entre elles. Mes mains se baladaient sur le sol pour essayer d'en déterminer la texture. C'était assez régulier, très légèrement rugueux... Non, en fait ça n'était pas si régulier que cela... Ou si, peut-être. Régulier dans l'irrégularité. Je ris tout seul en me rendant compte à quel point cette phrase ne veut rien dire.

D'un coup, je lâche un petit couinement de douleur et recule vivement ma main. Je crois que je me suis piqué sur quelque chose. M'asseyant de manière plus confortable, je porte mes mains à mes yeux et les frotte doucement, pour pouvoir les ouvrir.

J'entrouvris les paupières et appréciai le monde qui m'entourait. Pour l'instant, je voyais flou, et ne pouvais décrire que les couleurs orangées dans lesquelles je baignais.

Au sol, à l'endroit où je m'étais piqué, je vis deux tâches colorées, bleue et noire. Mon souffle manqua de se couper, et je lâchai un... Un cri. Je crois que c'était un cri.

Hoquet de surprise. C'était ça, une voix ? C'était... Ma voix, à moi ? La mienne, qui m'était unique ? C'était comme ça que les gens m'entendraient ?

Je lâchais quelques syllabes pour profiter de ce son, l'enregistrer, l'analyser. Malgré tous mes efforts, je n'arrivai pas à la classer comme une voix féminine ou masculine... J'enchaînais les mots dénués de sens, tentais des syllabes plus complexes pour voir si je parvenais à les prononcer. J'y arrivais sans soucis.

Tout à coup, je me rappelai de ces tâches colorées. Je me frottai à nouveau les yeux pour mieux les apprécier : Il s'agissait de deux roses fraîches, l'une colorée de bleu, l'autre de noir.

Et là, j'ai crû sentir le monde trembler, s'écrouler autour de moi. Mon cœur se mit à battre à cent à l'heure, et mon souffle s'accéléra. Je sentais une vive douleur au niveau de mon cœur... Je... Je crois que c'était de la peur...

J'attrapai les roses et les serrai contre mon uniforme, qui ne permettait pas aux épines d'écorcher ma peau. Je les serrai de toutes mes forces.

Et je commençai à pleurer.


Dernière édition par Fantoche le Mar 5 Aoû - 17:08, édité 3 fois
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Abnegatio
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Objectif de Triomphe: Indiquez en résumé l'objectif du personnage.

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MessageSujet: Re: Je n'existe pas - Terminée   Je n'existe pas - Terminée EmptyMer 30 Juil - 22:58

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