Pluie L'Alchimiste Nocturne
Pseudo Heaven : Le même... Messages : 11 Triomphe : 12 Date d'inscription : 20/10/2014
Feuille de personnage Objectif de Triomphe: Indiquez en résumé l'objectif du personnage.
| Sujet: L'Alchimiste Nocturne [Finie] Ven 31 Oct - 21:07 | |
| Style de combat Gromnax se bat à l'aide de deux petites dagues et de son emprise sur les ombres et l'obscurité. À la manière des sans-coeurs, il est capable de passer sur le plan de l'ombre afin de faciliter ses déplacements et ses esquives. Il favorise le plus souvent l'épuisement et le sabotage des capacités de son adversaire. L'objectif de votre personnage Trouver une chose à laquelle tenir (temporaire). Histoire De mon ancienne vie ne restent que quelques bribes de souvenir que j'ai du mal à raccorder. Des instants très brefs, très flous, des flashs lumineux dont je n'arrive plus à déduire le sens.
Il y a par exemple ce bref instant, dans une salle mal éclairée, où je me vois aux côtés d'une femme un peu plus vieille que moi. Quelques fioles aux couleurs surprenantes nous entourent. Quelques mots incompréhensibles sont échangés, puis le flash prend fin.
Il y a ensuite un second flash, que je n'arrive pas à placer par rapport au premier. Dans une arène merveilleusement belle, aux allures antiques, je voyais quelqu'un qui me ressemblait abattre un sans-cœur, avant que la vision ne se termine brusquement.
Dans une autre vision, j'aperçois une ville merveilleuse, toute de bleue et de blanc. Il y a quelques filles à côté de ce qui semble être moi, et on discute quelques temps. Je n'arrive toujours pas à me souvenir de ce de quoi on parlait alors.
Retour dans la même salle que le premier flash. Il y a un trou dans le mur, et ce qui semble être des sans-cœurs courent dans ma direction. Je ne sais plus s'ils m'atteignent ou pas : Je ne retiens que des morceaux de mondes qui s'arrachent du sol pour rejoindre une sphère de néant. Seul un grand château, au centre de la ville, semble y résister.
C'est le dernier flash dont je me souvienne de mon ancienne vie. Tout le reste a été perdu. Je ne sais pas qui je suis – ou plutôt qui j'étais. À ma naissance, je suis donc reparti de zéro.
J'ai ouvert les yeux dans une ville bien jolie, éclairée à la chandelle et pavée de briques. Je m'étais levé, titubant, et j'avais erré sans but dans les rues de la cité. J'avais croisé le chemin de nombreux êtres que je n'arrivais pas à nommer, sans que nous n'échangions le moindre mot : Il y avait le grand avec son épée qui ressemblait à un pistolet. Le petit, avec sa clé géante, son canard qui aboie et son chien qui parle. La petite presque nue avec une sorte de shuriken géant dans le dos. Je les avais tous vus, observés, pour trouver quelques repères auxquels m'accrocher. Malheureusement, cette ville ne semblait pas faite pour moi, alors je suis parti.
J'ai couru dans un passage sombre que certains appellent encore portail des ténèbres. Quand je suis sorti, j'étais perdu dans une salle aussi blanche que la Lumière elle-même. Un immense château vide. Il n'y avait rien, et les portes qui m'étaient offertes étaient fermées. Il n'y avait qu'une chose qui se détachait du blanc macabre qui m'entourait : Une petite carte sur laquelle figurait une ville.
Je m'en suis saisi et l'ai pointé vers la porte qui me faisait face. À ma grande surprise, celle-ci s'ouvrit. Lorsque j'entrai, à ma plus grande surprise, c'est toute une ville à quoi la pièce blanche avait fait place.
Une ville immense, splendide, nocturne, ressemblant en tout point à celle de mes bribes de souvenirs. Sans véritable but, je flânais dans cette cité de cristal et d'acier, cherchant un endroit que je pourrais enfin appeler mon chez-moi. Je menais une vie tranquille, sans responsabilité, sans devoir, sans crainte. Mais voilà : Au bout de quelques temps, j'ai senti comme… Un vide.
Un vide que j'ai cherché à combler. Alors je me suis mit en quête de quelque chose qui pourrait satisfaire ce manque. Quelque chose qui me soulagerait. Cependant, personne ne peut nier qu'il est difficile de chercher une chose dont vous ne savez rien, sinon qu'elle vous manque. Sans perdre courage, je me suis mit à fouiller la ville que j'avais nommée mon « chez-moi ».
C'est pendant cette quête que je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas avec cette ville. Il y avait ces portes, par exemple, qui ne laissaient apparaître derrière elle qu'une place blanche, totalement vide, sans murs ni plafonds, et qui semblait s'étendre à l'infini. Il y avait aussi ces personnes qui parfois cessaient de me répondre, ou ne me répondaient pas de manière logique : Comme s'il était impossible pour cet endroit, pour ces gens de répondre à certaines situations précises. Je crois que je me suis mit à paniquer à cet instant.
J'ai cherché une sortie dont j'avais oublié et la position et la destination. Quand finalement je l'ai retrouvée, après de longues heures de recherche, je me suis retrouvé à nouveau dans cette salle blanche immaculée, presque effrayante.
Sauf que cette fois, j'entendais du bruit. Des pas qui montaient dans ma direction. Tel un lâche, je me suis caché. J'ai pris une porte laissée ouverte et ai fui vers les couloirs. De là où j'étais, j'arrivais quand-même à apercevoir les invités indésirables.
Il s'agissait de quelques êtres habillés d'un long manteau noir, qui discutaient de « traîtres » habitant soi-disant aux paliers supérieurs. De peur de me faire repérer, j'ouvris un de ces autres passages sombres et m'y glissai.
J'étais à présent dans une ville aux teintes orangées magnifiques. N'ayant pas d'autres occupations, je me décidai à l'explorer. Lors de mon aventure, je vis au loin un autre être portant un manteau noir, nettement plus jeune. Il avait en main l'étrange clef-épée que j'avais vue il y a très longtemps. Souriant, il semblait échanger quelques mots… Avec personne ?
Il discutait avec une créature qu'apparemment je ne pouvais pas voir. Je n'arrive pas à savoir si à ce moment-là, je voyais quelque chose, car je n'ai pas le souvenir d'avoir été surpris sur le moment. Mais désormais, et c'est ma mémoire qui doit être en cause, je n'arrive plus à me souvenir avec qui ce jeune garçon pouvait bien discuter.
Je vaquai à d'autres occupations et entrepris de trouver un lieu où m'installer. Après quelques recherches, je pris place dans une petite chambre en haut d'un immeuble orangé. Je me retrouvai alors dans la même situation qu'autrefois : Que faire ?
Trouver un but devint mon but. Et pour ça, je me mis à espionner cet étrange garçon qui semblait parler aux esprits. Parfois, il était accompagné d'un autre homme, plus vieux que lui et moi, roux. Ils parlaient de récupérer un cœur. Était-ce là le but que je me devais aussi de suivre ? Mais comment retrouver un cœur ? Malgré tout ce qu'avaient pu dire les deux autres, jamais ils n'avaient expliqué comment faire.
Je me suis alors rendu dans un monde qui ne m'était pas totalement inconnu. En quête de réponse, je me suis mis à parcourir les terres dont j'avais le plus de souvenir. Ces terres étaient connues sous le doux nom de Forteresse Oubliée, lorsque j'y vivais. Loin du monde déchiré par les ténèbres qui hantait mes rêves, la Forteresse avait aujourd'hui retrouvé, sinon sa splendeur, une partie de son énergie d'antan.
En quête de réponses, je me suis introduit dans le château du Seigneur de notre monde, Ansem. J'ai décidé de prendre racine dans les nombreuses bibliothèques du manoir, en quête de réponses à mes questions – ou plutôt, mais ça, je ne le savais pas encore, en quête de questions auxquelles répondre.
J'ai redécouvert dans cette bibliothèque ce qu'était l'alchimie. Science occulte et ancienne, seuls quelques maîtres parvenaient à en saisir les rouages et les mécaniques complexes, et plus rares encore étaient ceux qui parvenaient à en enseigner les secrets. J'étais sûr d'avoir, par le passé, peut-être dans une ancienne vie, entendu parler ce savoir.
Peut-être était-ce le moyen de retrouver son cœur, qui semblait si important ? Peut-être était-ce le chemin vers le véritable Bonheur, que je cherchais depuis si longtemps ? Sans crainte, je m'y essayai. J'étudiais pendant longtemps les ouvrages anciens qui étaient disponibles. Je tentai moi-même de retenter quelques expériences, souvent sans succès. Ça n'était pas important : J'avais un but. J'avais une direction à suivre, un point à atteindre. J'avais fini – au moins pour le moment – d'errer dans le désert nocturne.
Dans ces gestes précis et chirurgicaux, je présentais parfois une habileté plus qu'étonnante pour quelqu'un qui n'avait jamais pratiqué cela de sa vie. Je me surpris moi-même à donner des résultats, même si imparfaits, malgré tout bien meilleurs à ce à quoi je m'attendais. Mais malheureusement, plus le temps passait et plus je me rendais compte que, si mon travail n'était pas inutile au final, dans l'immédiat il ne m'apportait rien.
Depuis ce jour, je continue encore de chercher quelque chose – ou quelqu'un - à quoi (qui) m'accrocher.
Test-Rp Les Ténèbres avaient laissées place à la Lumière. Elle était partout, tout autour de moi, une et indivisible. Une lumière aveuglante, oppressante, à la fois juge et bourreau. Impossible de trouver la moindre ombre dans laquelle se cacher, dans laquelle fuir cet éclat douloureux. J'étais à la vue et à la merci de quiconque passerait à mes côtés. Après que mes yeux fragiles se soient habitués à la lueur omniprésente, je pris le temps de me lever. La lumière ambiante ne venait de nul part, comme si les murs, le sol et le plafond, que je distinguais désormais, luisaient de cet éclat à la fois beau et affreux. Mes pupilles se fermèrent un peu plus pour que je puisse discerner dans la pièce des vases contenant des fleurs aussi blanches que le reste, posés sur des piliers arrivant à mi-hauteur. De l'autre côté de la pièce était disposé un petit escalier de quelques marches à peine, menant vers une gigantesque porte qui était, à mon plus grand regret, close. À l'opposé de cette porte se tenait un autre escalier, qui cette-fois ci descendait. Pris de prudence, je me refusai à y jeter un œil. Puis, j’entraperçus cette petite carte noire qui reposait sur le sol blanc, seul point de couleur dans un océan de vide. Je m'en approchai ; sur ce petit bout de métal, qui semblait imprégné d'une énergie que je n'arrivai pas à définir, était tracée l'esquisse d'une cité presque futuriste. Je m'en saisis et me tournai vers la porte, dont la serrure blanche s'était mise à luire de bleu. Je compris bien vite que cette carte allait servir de clé. Ne sachant trop comment m'y prendre, je levai le bras en l'air, carte bien serrée entre mes doigts. La lueur bleue s'intensifia et, à ma grande surprise, la porte s'ouvrit. Je fis quelques pas dans cette ville nouvelle qui s'était dressée devant moi. Ça n'est qu'après quelques instants de marche que je me rappelai le nom de cette cité que j'avais, semblait-il, déjà parcourue dans une ancienne vie. « Long Mirage. »
Dernière édition par Gromnax le Sam 7 Mar - 17:35, édité 15 fois | |
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Sarken Cekatres Le Créateur d'Auras
Pseudo Heaven : Sarken Cekatres; Ansem 1er du nom; Rush Cykes; Angela 1ère du nom; Edge Vanhite Messages : 56 Triomphe : 47 Date d'inscription : 25/06/2014 Age : 32
Feuille de personnage Objectif de Triomphe: Définir sa propre Justice
| Sujet: Re: L'Alchimiste Nocturne [Finie] Sam 7 Mar - 18:24 | |
| Mon petit Gromninet! Il est de retour! Avec une jolie fiche sur laquelle je n'ai pas grand chose à redire, ma foi.
Fiche complète, qui se lit facilement.
On s'y perd un petit peu dans l’enchaînement des différents lieux mais rien de bien perturbant à la lecture.
Validé! | |
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